Les télangiectasies sont de petits vaisseaux superficiels rose bleutés qui peuvent siéger au niveau des jambes et des cuisses. Ces vaisseaux peuvent gêner les patients du fait de leur caractère inesthétique.
On peut recourir à la technique du laser vasculaire par exemple de type Laser à Colorant Pulsé (LCP) pour détruire ces petits vaisseaux. Le LCP ne s’utilise que pour les phototypes I à III voire IV mais pas plus.
Avant tout, on demande de faire pratiquer un Echo Doppler pour avoir une vision plus précise de l’existence associée de varicosités.
On n’applique pas de crème anesthésiante pour une séance de LCP, car les phénomènes douloureux sont peu importants. Le système de refroidissement va également participer à l’atténuation des phénomènes douloureux de type « coup d’élastique chaud »
Après avoir réalisé des photos, on délimite ou mieux recouvre au niveau de la peau avec un crayon dermographique blanc, tout grain de beauté ou toute lésion cutanée dont les taches pigmentaires que l’on veut éviter avec le laser vasculaire
Les télangiectasies de ces zones vont être traitées en photo coagulation qui consiste à chauffer le vaisseau pour qu’il se collapse. Le laser vasculaire donne au niveau de cette zone, des résultats parfois un peu moins probants que pour la couperose du visage.
Habituellement on recherche une rougeur sans atteindre une pointe de marron transitoire lors des tests. On pratique 2 passages systématiquement (un premier passage sur l’ensemble des zones à traiter puis un second passage après quelques minutes).
A la fin de la séance on a une sensation de chauffe de la peau pendant 30 à 60 minutes.
On applique en couche épaisse, à la fin de la séance de la crème cicatrisante
On attend 3 mois avant de refaire une séance. On pratique habituellement 2 à 3 séances.
On se focalise avec le laser à colorant pulsé, sur les télangiectasies rose-bleutées et non pas les petites veines bleues qui sont des vaisseaux qui ont une fonction de drainage et qu’il faut conserver.
Pour plus d'information : www.docvadis.fr/francois-prunieras