Le rapport de l’ANAES précise qu’en dehors du cadre de l’urgence et des lombalgies symptomatiques (suspicion de fracture, de néoplasie ou d’infection), il n’y a pas lieu de demander des examens d’imagerie dans les 7 premières semaines d’évolution, sauf si les modalités du traitement choisi (comme les infiltrations ou les manipulations) exigent d’éliminer formellement toute lombalgie spécifique. Toutefois, l’absence d’évolution favorable peut conduire à raccourcir de délai, estiment les experts.
Par ailleurs, les examens d’imagerie permettant la mise en évidence du conflit disco-radiculaire (IRM ou, à défaut, scanner) ne seront prescrits que lors du bilan qui précède la réalisation d’un traitement chirurgical ou par nucléolyse de la hernie discale.
Enfin, tant pour la lombalgie aiguë que pour la lombosciatique, le bénéfice d’un repos au lit n’ayant pas été démontré, la poursuite des activités ordinaires compatibles avec la douleur semble souhaitable. Les traitements mlédicamenteux indiqués osnt les antalgiques, les AINS et les décontracturants musculaires.