La Boucle du Ruban Rouge pour en finir avec le sida

Par Rédaction -  Théragora

Théragora - www.theragora.fr - Thénagora le 19 juin 2019 N° 22 - Page 0

ï?? 1600 km en 38 jours avec des moyens de transports, parfois inattendus 

ï?? De Bordeaux à Lyon en passant par l’Ile-de-France 

ï?? Des villes engagées tout au long du parcours 

ï?? Le soutien à un objectif ambitieux français en faveur du Fonds Mondial  contre le sida, la tuberculose et le paludisme 

A l’occasion de Solidays (21-23 juin), premier festival d’Europe contre le sida, le Crips Ile-de-France (Centre régional d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes) et ses partenaires, annoncent le lancement le 3 septembre d’une épopée humaine et sportive portée par un des salariés du Crips, Jérémy Chalon. Celui-ci a l’ambition de parcourir la France pour tracer un immense ruban rouge en traversant des villes qui souhaitent s’engager contre le sida. Objectifs : sensibiliser aux enjeux actuels de la lutte contre le sida et demander à la France de retrouver son rôle de leader en augmentant sa participation au Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. 

Un véritable défi sportif et humain en septembre avec comme point d’orgue la Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose les 9 et 10 octobre 2019 à Lyon, c’est le pari fou de Jérémy Chalon. Convaincu que les actions de sensibilisation, de dépistage, de prévention peuvent accélérer la fin du sida, il chausse ses chaussures de sport et parcourt 1600 km ville après ville afin de construire un grand ruban rouge, avec différents moyens de transports aussi inattendus que possible.

Cette aventure s’accompagne d’une sensibilisation du grand public aux enjeux de dépistage et de prévention à chaque ville-étape. Elle a également l’ambition de sensibiliser au plus haut sommet de l’Etat pour promouvoir une plus grande participation de la France au Fonds mondial de lutte contre le sida. Des objectifs qui ont séduit le médecin Michel Cymes, Parrain de la Boucle du Ruban Rouge, comme il l’indique dans cette vidéo :

ï?® Interview de Jérémy par Michel Cymes 

Tout au long du parcours de Jérémy, le Crips Île-de-France et ses partenaires accompagnent les villes et les associations locales qui se mobilisent pour organiser des actions de sensibilisation et de prévention. Dans chaque ville partenaire, des stands d’informations et des expositions accueilleront le public : par exemple une exposition du Crips sur les enjeux globaux de la lutte contre le VIH/sida, une exposition des Elus Locaux Contre le Sida « Portraits de VI(H)ES » et l’exposition de Coalition PLUS sur les enjeux de la lutte contre le VIH/sida en Afrique. Des fanfares, des animations complètent les actions d’informations. 

« Le Crips est un catalyseur d’acteurs de terrain, de politiques, d’associations. Nous n’avons pas hésité à soutenir et à déployer le projet de Jérémy. Il nous semble indispensable qu’en 2019, des moyens véritables soient mis en place pour en finir avec le sida. La reconstitution du Fonds Mondial est une occasion unique pour que la France reprenne toute sa place en augmentant sa contribution », explique Gabriel Féménias, le directeur général du Crips Île-de-France. 

La France est actuellement le troisième pays contributeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. D’autres pays ont d’ores et déjà annoncé une augmentation de leurs contributions. La mobilisation de tous dans cette lutte contre le sida est essentielle. Les chiffres sont là pour nous le rappeler : 

- 1 millions de décès par an 

- 27 millions de vies sauvées grâce à l’action du Fonds mondial 

- 15 millions de personnes vivant avec le VH en attente d’accéder aux traitements 

- Un objectif de 6 milliards de dollars US par an pour le Fonds mondial 

L’objectif au niveau mondial est que 90% de personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, 90% d’entre elles aient accès à leur traitement, et 90% de ces personnes traitées aient une charge virale indétectable. L’objectif est loin d’être atteint puisque ces pourcentages sont respectivement de 75%, 79% et 81%.