Les déserts médicaux s’étendent depuis la campagne vers la ville avec cinq millions de français sans médecin traitant. Les trente milliards d'euros du Ségur de la santé n’auront permis, ni d’enrayer la fuite des soignants épuisés et frustrés -80 0000 infirmiers n’exercent plus- ni de redonner aux étudiants un peu d’attractivité pour les métiers du soin, ni, enfin, d’ébaucher des réformes abouties dans les pays voisins.
Les retards de prise en charge de pathologies lourdes liés au manque de moyens pendant la crise COVID auront des conséquences lourdes humaines et financières. Rattraper ces retards et prendre en charge les COVIDs longs seront les urgences du début de quinquennat de Valérie Pécresse.
Dix ans de gestion technocratique, centralisée et budgétaire de l’offre de soins par un ministère sous tutelle de l’assurance maladie, avec une recherche incessante de fausses économies, se concluait en 2020 par quarante milliards d'euros de déficit de la sécurité sociale.
C’est un programme de rupture que propose Valérie Pécresse pour répondre aux besoins en santé des Français, basé sur cinq piliers :
Ainsi Valérie Pécresse pourra s’engager vis-à-vis de nos concitoyens sur trois grands chantiers.
A l’initiative des présidents de région et de départements, dans chaque territoire, l’ensemble des professionnels de santé, publics et privés, établiront eux-mêmes, en six mois, leurs plan d’action et leur besoin pour réduire concrètement les délais d’attente, assurer la permanence des soins et répondre aux besoins des plus fragiles.
Les futurs médecins généralistes -4500 chaque année- auront une dixième année de formation où ils exerceront dans les zones sous-dotées de leur territoire avec un accompagnement clinique et pédagogique.
L’État et les collectivités locales mettront en place un plan de fidélisation et d’attractivité des métiers de santé avec des réponses concrètes au problème de logement, de transports, de mode de garde des enfants.
Enfin, un plan d’investissement dans les soins de ville permettra une évolution de la rémunération des médecins généralistes (consultation à 30€), des spécialistes, des pharmaciens et des professionnels paramédicaux, avec un déploiement plus important d’assistants médicaux.
Le statut de l’hôpital sera rénové pour plus d’autonomie et d’efficacité. Les chefs de services retrouveront un rôle clé dans l’organisation de leur service, les circulaires et procédures seront simplifiées.
Le financement de l’hôpital, toujours basé sur la tarification à l’activité, tiendra aussi compte des critères de qualité et des missions de services publics.
Les investissements seront priorisés avec un objectif d’amélioration des conditions de travail des personnels et d’accélération du virage numérique.
L’Esperance de vie en bonne santé est de 64 ans dans notre pays contre 74 ans en Suède. Valérie Pécresse fixe comme objectif de la faire progresser de trois ans en dix ans grâce à un doublement des moyens consacrés à la prévention.
Elle fera de l’école et de l’entreprise les premiers lieux de prévention mais l’ensemble des professionnels de santé seront associés avec des missions valorisées pour le dépistage et le suivi de maladies chroniques.
Au-delà de ces réformes indispensables dans l’organisation du système de soins et pour une santé globale, Valérie Pécresse mobilisera l’ensemble des acteurs autour de trois grandes causes : la santé mentale, la santé des femmes et les cancers pédiatriques. Elle fera de l’innovation en santé, source de prospérité, une ambition nationale et européenne.