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Si la FHF n'ignore pas le contexte économique ni la nécessité pour les comptes de l'Assurance maladie de retrouver une trajectoire de retour à  l'équilibre, elle alerte néanmoins sur l'ampleur de l'effort demandé aux hôpitaux publics qui se traduira nécessairement par des décisions difficiles sur le terrain. En effet, si plusieurs annonces de la ministre de la Santé vont dans le bon sens ' à l'image de la poursuite du développement de l'ambulatoire ou encore de la lutte contre les actes non pertinents ', la réalité est que ces réformes ne produiront leurs effets que sur le moyen terme alors que les efforts d'économies seront conduits dans le très court terme.Â
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Ã? la veille des discussions du premier PLFSS du quinquennat, la FHF appelle donc les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en engageant au plus vite des réformes structurelles trop longtemps repoussées et qui, pour l'heure, ne figurent pas à l'agenda gouvernemental : convergence des devoirs entre tous les acteurs de santé financés par de l'argent public, autonomie plus forte des établissements, assouplissement de leur statut pour plus de marge de manÅ?uvre, modernisation des outils de gestion des ressources humaines pour davantage reconnaître l'engagement des professionnels, simplification drastique des procédures, recentrage du rôle des agences régionales de santé (ARS), révision de la politique d'autorisations.Â
C'est seulement en engageant sans délai ces réformes de fond que les hôpitaux publics pourront gagner encore plus en efficience sans dégrader les conditions d'accueil des patients ni les conditions de travail des personnels.Â
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