Saviez-vous que plus de 405 000 femmes ont été diagnostiquées d’un cancer du sein en 2018 dans l’UE, dont 56 000 en France ? Il s’agit de l’un des cancers les plus meurtriers avec plus de 100 000 décès en Europe en 2018, dont plus de 13 000 en France1. Le soutien de la lutte contre le cancer du sein constitue de ce fait une priorité pour l’UE. Les investissements réalisés par l’UE permettent aujourd’hui à d’éminents experts européens de travailler sur des projets innovants destinés à améliorer la prévention et le diagnostic du cancer du sein, ainsi que les soins et les traitements prodigués aux patientes sur tout le continent.
Le cancer du sein est depuis longtemps une priorité de la recherche au sein de l’UE. Le soutien de l’UE permet aux différents pays de tirer parti de la compétence des experts de tout le continent, conférant ainsi à l’Europe une position de leader dans les actions collaboratives de lutte contre le cancer du sein. Depuis 2007, l’UE a consacré 536 millions d’euros3 à la recherche et au traitement du cancer du sein.
Grâce à la collaboration menée dans toute l’UE, les équipes sont à même de partager le résultat de leurs études, de faire avancer la recherche et d’améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement de la maladie.
L’initiative de la Commission européenne sur le cancer du sein (ECIBC) a mis au point des lignes directrices de soin destinées à améliorer les traitements au sein de l’UE. Trente-cinq pays, dont la France, ont pris part à l’élaboration de ces lignes directrices, dans le but d’améliorer la qualité de vie et de soin des patientes. Les lignes directrices de l’ECIBC incluent 90 bonnes pratiques et recommandations liées à certaines questions concrètes telles que la planification et la réalisation de programmes de dépistage ou les techniques de biopsie et d’analyse des tissus, adaptées à chaque patiente.
Ces lignes directrices permettront de s’assurer que chaque patiente bénéficie du même niveau de qualité de soin partout en Europe. Les patientes traitées par ces services de sénologie présentent un taux de survie à 5 ans jusqu’à 18 % supérieur.
Dans ce contexte, les chercheurs français travaillent aux côtés de leurs homologues européens afin d’améliorer les techniques de prévention et de diagnostic et de mettre au point de nouveaux traitements susceptibles d’accroître la qualité de vie des patientes. Au cours des 12 dernières années, la France a ainsi pris part à plus de 106 grands projets européens de recherche3.
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1. https://ecis.jrc.ec.europa.eu/explorer.php?$0-0$1-FR$2-All$4-2$3-All$6-0,14$5-2008,2008$7-7$CEstByCancer$X0_8[...]
2. OMS, Globocan 2018
3. Commission européenne, FP7 et H2020 depuis 2007
4. https://ecis.jrc.ec.europa.eu/explorer.php?$0-0$1-All$4-2$3-29$6-0,14$5-2008,2008$7-8$2-All$CEstByCountry$X0_8-[...]
5. https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Les-chiffres-du-cancer-en-France/Epidemiologie-des-cancers/Les-cancers-les-plus-frequents/Cancer-du-sein
Source Commission européenne.