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Alerter après une période peu bénéfique à l'hygiène de vie
« Le confinement a été une période synonyme de prise de poids pour un tiers des Français », rappelle le Pr Claire Mounier- Vehier, cofondatrice d'Agir pour le CÅ?ur des Femmes et cardiologue au CHU de Lille. « Un laisser-aller qui peut aussi s'expliquer par un manque d'activité physique et une forte dose de stress. Le déconfinement n'a pas arrangé les choses, puisque pour célébrer le retour à la vie en société, les Français ont eu tendance à davantage boire, fumer et grignoter des produits salés à l'apéritifâ?¦ Profitons des vacances et de l'été pour prendre soin de notre cÅ?ur et nos artères, afin d'aborder la rentrée en pleine forme ! ».
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La Sédentarité
Même si de nombreux modules et vidéos sur internet ont invité au maintien de l'activité physique à la maison, le constat montre que les personnes ont moins bougé pendant le confinement.Â
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Il n'y a plus aucun doute aujourd'hui sur l'importance de l'activité physique pour rester en bonne santé le plus longtemps possible et éviter les maladies cardio-vasculaires.Â
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Le Stress
Le confinement a été une période particulièrement stressante pour certains : solitude, ennui, frustration, colère ou encore climat de tensions familialesâ?¦Â
Le déconfinement a généré une crainte du retour à une activité normale et une réelle anxiété face à la situation économique précaire pour certaines professions.Â
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Le Surpoids
Le confinement et la sédentarité induite ont entraîné une prise de poids chez 57 % des Français, d'en moyenne 2,5 kg. Et 61 % des femmes qui ont pris du poids en sont insatisfaitesâ?¦ (4).Â
Comme les quelques semaines, qui ont suivi le déconfinement, ont favorisé la multiplication des apéritifs et grignotages de retrouvailles, cela ne s'est pas arrangé !
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Le Sel
Le sel reste un ennemi en toute circonstanceâ?¦ favorisant la encore la prise de poids. Sa consommation en excès rigidifie aussi les artères et favorise l'hypertension artérielle, qui est l'un des principaux facteurs de risque d'infarctus du myocarde et d'Accident Vasculaire Cérébral (AVC).Â
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Le Sport
L'été est la période idéale pour reprendre une activité physique « plaisir »   : marcher, courir, nager, pédaler !Â
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La Sérénité
Profitons du soleil et des vacances pour décompresser !Â
Yoga, méditation en pleine conscience ou tout simplement la sieste en début d'après-midi contribuent efficacement à faire baisser notre niveau de stress.Â
Et pourquoi pas en profiter pour se mettre à pratiquer la cohérence cardiaque ? Cela consiste à synchroniser notre respiration et notre rythme cardiaque avec des techniques de relaxation.Â
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Le Sourire
Les vacances, c'est aussi le bon moment pour retrouver un peu d'insouciance, le sourire et, encore mieux, le rire ! Quelques minutes de rire par jour fortifient le cÅ?ur et la circulation sanguine, en améliorant l'oxygénation du muscle cardiaque. Cela diminue le risque de formation d'un caillot sanguin et réduit le risque cardio-vasculaire (6).Â
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La SexualitéÂ
Et si on se laissait emporter par la douceur de l'été ? Un rapport sexuel représente un effort physique modéré (soit une montée rapide de deux étages) et il a de plus des vertus anti-stress grâce à la libération d'hormones durant l'orgasme (sérotonine, dopamine et endorphine). Ce qui fait dire à l'Organisation Mondiale de la Santé qu'une activité sexuelle régulière contribue à la qualité de vie, en étant bénéfique à la fois pour la santé mentale et physique. Et tout particulièrement à la santé cardio-vasculaire. A distance de l'accident aigu cardio-vasculaire, l'activité sexuelle n'est pas contre indiquée ; elle est même recommandée comme toute activité physique, brisons les préjugés.
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Le Fonds de dotation « Agir pour le cÅ?ur des femmes ' Women's Cardiovascular healthcare Foundation » :Â
Parce que les maladies cardio-vasculaires tuent encore chaque jour 200 femmes en France et 25 000 femmes dans le monde, « Agir pour le cÅ?ur des femmes » veut mobiliser sur l'urgence de cette crise médicale et sociétale en faisant reculer la mortalité cardio-vasculaire des femmes.Â
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l'expérimentation d'une consultation de dépistage des facteurs de risque cardio-vasculaire de la femme à 50 ans auprès de 1 000 femmes pendant 3 ans et en évaluer l'impact ;
le développement de parcours de soins pour une prise en charge des femmes associant cardiologues, gynécologues, obstétriciens, médecins généralistes, pharmaciens et professionnels paramédicaux ;
l'intégration de modules spécifiques aux maladies cardiovasculaires des femmes dans les programmes de formation des professionnels de santé ;
des campagnes de communication multicanaux pour aider les femmes à acquérir des réflexes de prévention et à reconnaître les symptômes des maladies cardio-vasculaires ;
des conférences d'information et de prévention destinées tant au grand public qu'aux professionnels de santé mais aussi aux dirigeants d'entreprises et décideurs publics ;
des projets de recherche dédiés à la santé cardio-vasculaires des femmes.-----------------------------------------------------------------------
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Source
1 Etude réalisée pour l'association Assurance Prévention et l'IRMES
2 Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 9 juin 2020
3 Sondage a été réalisé par Odoxa et la FG2A, juin 2020
4 Ã?tude Ifop pour Darwin Nutrition
5 Etude réalisée auprès de 7 999 Américains de plus de 45 ans par le Columbia University Irving Medical Center, publiée le 14 janvier 2019 dans la revue scientifique American Journal of Epidemiology
6 Miller M, Fry WF. The effect of mirthful laughter on the human cardiovascular system
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