Une approche globale s’impose d’urgence
Considérant
la multiplicité des formes cliniques des maladies allergiques, en particulier respiratoires (asthme, rhinite et rhino-conjonctivite) ;
- la complexité de leur histoire naturelle (souvent, début précoce et poursuite tout au long de la vie) et de leur étiologie multifactorielle (génétique, épigénétique, environnementale), encore mal comprises à ce jour ;
- le rôle établi des pneumallergènes (pollens, acariens, …) et des allergènes alimentaires (arachide, lait, œuf …) dans le déclenchement puis l’exacerbation des maladies allergiques ;
- le rôle aggravant des polluants atmosphériques, notamment particulaires, vis-à-vis des pneumallergènes ;
- les progrès importants réalisés dans le développement de la prévention et des traitements des maladies allergiques (éviction des allergènes, thérapie ciblée et immunothérapie spécifique), mais l’insuffisance de thérapeutiques capables d’empêcher leur survenue et/ou de bloquer leur progression ;
- la faible observance de nombreux patients allergiques à leur traitement ;
- le parcours de soin des patients allergiques de plus en plus partagé entre les médecins généralistes, les allergologues et les pharmaciens ;
- le nombre limité des allergologues et leur répartition inégale sur le territoire national ;
- l’importance de l’information pour la prévention des maladies allergiques et le développement de nouveaux outils numériques susceptibles de modifier la prise en charge des patients souffrant de maladies chroniques ;
- la « végétalisation » croissante des villes et le changement climatique qui pourraient favoriser l’apparition des allergies ;
l’Académie nationale de Pharmacie souligne la nécessité d’avoir une approche globale prenant en compte l’individu et son environnement afin de mieux comprendre et traiter les maladies allergiques
Il faut notamment renforcer le rôle du pharmacien, acteur-clé dans la prise en charge des maladies allergiques, au niveau :
ANP_16/07/19