Dans le projet de plan tel que présenté aux acteurs de la réduction des risques, la consommation simple de produits psycho actifs licites ou illicites n'est plus considérée. Les termes "usages ou consommation" disparaissent du vocabulaire de la MILDECA au profit de «conduites addictives». Selon Aides, ce glissement sémantique n’est pas neutre. L'association considère qu'il convient impérativement de considérer les consommations dans leur intégralité et non sur le seul plan psychologisant et/ou pathologisant de la conduite addictive. Les différents comportements doivent motiver des approches préventives ou de soins spécifiques et en accord avec l'état des personnes et des besoins exprimés.