Un certain nombre de personnes présentent une transpiration excessive au niveau des aisselles, qui lorsque les antiperspirants ne sont pas suffisamment efficaces peut s’avérer invalidante car les personnes sont très gênées par le regard de leur entourage en particulier lorsque les beaux jours arrivent.
La stratégie thérapeutique devant une transpiration excessive axillaire consiste à recourir en première intention, à des injections de toxine botulique.
L’aisselle est une zone anatomiquement faiblement sensible à la douleur, c’est pourquoi aucun pansement anesthésique n’est prévu avant de traiter le patient.
La seule procédure à suivre avant de pratiquer des petites infiltrations à l’aiguille est le rasage de la zone et de bien désinfecter la zone.
Dans le cadre de cette procédure, avant de commencer le traitement, on va délimiter l’aisselle en plusieurs petites zones.
Habituellement, le traitement va requérir d’injecter très superficiellement :
2 flacons de toxine botulique par aisselle chez l’homme
Et 1 flacon par aisselle chez la femme (en précisant que l’on sera amené à faire un 2ème flacon si les résultats après le 1er flacon ne sont pas suffisamment probants).
On applique une crème cicatrisante à la fin de la séance.
On a un bon niveau d’efficacité avec cette technique.
On revoit le patient tous les 6 mois la première année puis tous les ans les années suivantes.
En cas d’échec de ce traitement, il faut recourir à la technique basée sur les micro- ondes (technologie Miradry) qui est une technologie qui requiert une anesthésie par injection d’une quantité significative de Xylocaïne.
Cette technique à base de microondes peut s’avérer parfois douloureuse dans les 12 à 24 heures qui suivent la séance, même si l’on prescrit des antalgiques dans les suites du traitement.
Il faut prévoir habituellement 1 voire 2 séances avec cette technique mais celle-ci a une bonne efficacité (75 à 90%) et un effet durable mais s’avère couteuse.
Pour plus d'information : www.docvadis.fr/francois-prunieras