Le menton est une zone qui peut faire l’objet de plusieurs types de défauts. Un de ces défauts est relativement fréquent et se traduit pour un certain nombre de patients, par le constat qu’ils présentent un aspect peau d’orange au niveau de menton.
Ces patients sont donc amenés à rechercher une solution pour corriger cet aspect disgracieux.
L'aspect peau d'orange est dû à la contraction involontaire du muscle Mentonnier.
Il existe des solutions simples pour lutter contre cette situation inesthétique.
Le traitement consistera en des injections afin de détendre le muscle contracté et de déplisser la peau en regard.
2 grandes approches thérapeutiques se partagent cette prise en charge et le choix, entre ces 2 stratégies va être dicté, entre autres, par les suites potentielles respectives de celles-ci :
* La première stratégie requiert l'Acide Hyaluronique (AH) : on peut pratiquer une injection de AH moyennement volumateur au niveau du menton et plus particulièrement dans le tissu gras en avant du muscle mentonnier pour traiter la peau d’orange. On va diminuer ainsi via l’injection de AH, la contraction du muscle mentonnier en lieu et place d’une injection de toxine botulique.
* L'autre requiert la Toxine botulique : On peut faire une injection au niveau du menton dans le muscle mentonnier pour traiter la peau d’orange. On fait 1 point de toxine botulique dans la partie inférieure du menton au milieu. Néanmoins, cette approche est un peu plus à risque car on peut avoir des réactions paradoxales suite à la diffusion du produit à d’autres muscles proches du muscle mentonnier.
Dans tous les cas, les injections sont peu douloureuses et donc ne nécessitent pas nécessairement la pose de crème anesthésiante.
L’effet est quasi immédiat dans le cas de l’utilisation d‘Acide Hyaluronique même si l’optimum de cet effet surviendra au bout de 2 semaines environ.
Avec la toxine botulique, l’effet débutera au bout de quelques jours et sera définitivement atteint au bout de 15 jours.
Enfin, l’effet est plus durable avec l’Acide Hyaluronique (au moins 6 mois) qu’avec la toxine botulique (3 mois en moyenne)
Pour plus d'information : www.docvadis.fr/francois-prunieras