La photothérapie (LED) en médecine esthétique est devenue un incontournable de la prise en charge de beaucoup de situations qui requièrent le recours à la médecine esthétique.
La photothérapie (LED) apparaît en effet, comme un outil thérapeutique grandement bénéfique dans de multiples circonstances comme par exemple, :
L’acné, la réduction de l’inflammation post traitement (lasers, injections, post chirurgie…),
Les vergetures, la prise en charge des cicatrices,
Le traitement de l’alopécie androgénique en complément à la mésothérapie,
Le traitement de certaines douleurs,
Les taches de dépigmentation (alors qu’ici le laser est totalement inefficace)
La photothérapie (LED) a plusieurs avantages : elle peut s’appliquer tout au long de l’année à tous les types de peaux (claires ou plus foncées) et s’avère parfaitement indolore.
La durée et le nombre de séances sont fonction de l’indication mais à chaque séance on a besoin d’une longue durée d’exposition (si on compare au laser) d’où une grande quantité d’énergie reçue par le patient mais pour des effets uniquement de biostimulation sans qu’il n’y ait aucune destruction.
Mais comment fonctionne la photothérapie ? Celle-ci va être à la source
De phénomènes de réparation par augmentation des synthèses cellulaires pour les fibroblastes d’où production de collagène et d’élastine.
D’impacts positifs sur la vascularisation par stimulation de néo vaisseaux et par une amélioration des conditions circulatoires
De phénomènes anti inflammatoires par diminution de la production de cytokines pro-inflammatoires
D’impacts positifs sur la douleur par diminution de l’excitabilité du tissu nerveux.
Tout ceci traduit la biomodulation (ou biostimulation) via la diffusion d’une longueur d’onde qui va de 450nm (lumière bleue) à 900 nm (proche Infra Rouge).
L’intérêt de cette approche n’est plus à démontrée puisqu’elle est utile également dans le traitement de certains cancers cutanés.
Les Contre-indications au LED sont peu nombreuses mais le LED nécessite une protection oculaire pendant la séance.
Pour plus d'information : www.docvadis.fr/francois-prunieras