Par le Dr François Prunièras, médecine esthétique et lasers médicaux à Chaville (92)

Poches malaires : de quoi parle-t-on au juste et que peut on faire pour les traiter ?

- Théragora le 15 juin 2019 N° 22 - Page 0

Parfois, les patientes ou les patients se plaignent de “cernes”, mais ils présentent en réalité ce que l’on appelle une poche malaire.

La poche malaire est située en dessous du cerne car située sur la partie supérieure de la pommette, sur l’os malaire. Il ne s’agit pas d’une poche de graisse mais d’une poche liée à de la lymphe qui est sous le rebord orbiculaire osseux et qui se majore avec l’âge.

Il y a une composante musculaire dans la poche malaire avec un rôle de l’orbiculaire de l’œil (ptôse du muscle orbiculaire) qui joue un rôle dans la pompe lymphatique.

Ce relâchement est responsable d'une sorte de double cerne qui aggrave encore l'air fatigué.

 

En cas de poche malaire, la contre-indication est l’injection de HA même avec un produit très peu hydrophile. Il peut également exister une aggravation de la poche malaire suite à une blépharoplastie inférieure isolée (lifting de la paupière inférieure) voire suite à une injection de toxine botulique.

  • Dans les formes modérées un traitement médical est le plus souvent suffisant.

Pour le traitement des poches malaires, il n’existe pas d’attitude standard, c’est-à-dire que la prise en charge des poches malaires se doit d’être individualisée pour répondre au mieux au cas particulier de chaque patient.

En pratique, on peut recourir à plusieurs options thérapeutiques non chirurgicales mais les 3 principales sont :

  • L’utilisation de la hyaluronidase (en particulier s’il y a des antécédents d’injection d’Acide Hyaluronique dans cette même zone) qui réduit l’œdème et améliore indirectement la circulation lymphatique. Il faut néanmoins respecter ses contre-indications du fait du risque d’hypersensibilité à ce produit.
  • Les Ultrasons focalisés à haute intensité devant des poches malaires caractérisées par un excédent cutané ou adipeux ou en deuxième intention en cas d’échec ou de contre-indication à la hyaluronidase.
  • Les fils tenseurs en PDO en cas d’échec thérapeutique ou de contre-indications à la hyaluronidase ou d’emblée en cas de relâchement cutané.

Le respect des mesures hygiéno-diététiques spécifiques qui doit accompagner le geste thérapeutique, est très important afin de faire prendre conscience au patient qu’il a un rôle à jouer pour éviter ou retarder la réapparition de ces poches malaires.

  • Dans les formes prononcées seul le traitement chirurgical permet une nette amélioration des poches malaires mais c’est une chirurgie relativement lourde

Pour plus d'information : www.docvadis.fr/francois-prunieras

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