Facebook, lieu de dialogue et d’éducation médicale pour les patients
« Nous avons constaté au fil de nos lives [1] à quel point certains patients apprécient de poser des questions de manière anonyme, car les tabous sont ainsi levés », explique le Dr Christian Castagnola. « Le réseau social autorise une plus grande proximité avec les patients » qui, protégés par leur écran, se sentent plus libres de poser des questions.
Outre la libération de la parole, ce live prostate vise donc à apporter des informations de base aux patients, tout en les invitant à s’adresser à leur médecin.
« Facebook ne peut pas être un lieu de consultation », précise le Dr Castagnola. « Nous donnons les éléments de réponse les plus précis possibles, mais lorsque le cas est complexe ou que l’étude complète du dossier est nécessaire, notre mission première est de rediriger le patient vers une réelle prise en charge ». Le chat apparaît alors pour certains comme un facteur de déclic, d’autant que la discussion se termine parfois en privé.
Un dernier avantage de Facebook est l’audience touchée. « D’abord, elle est nombreuse [lors du dernier événement, plus de 33 000 personnes avaient été atteintes], mais surtout, nous pouvons converser avec les proches des patients ». C’est d’ailleurs l’un des intérêts clés de l’usage de Facebook selon le Dr Castagnola : les femmes y sont particulièrement présentes. « Or, le fait de cibler les femmes est important, car nous savons que les hommes sont de mauvais acteurs de leur propre santé », développe-t-il avant de compléter : « grâce à leur entourage féminin, ils sont alertés et conseillés. Les femmes insistent pour que leurs proches fassent attention à leur santé, en cela, elles sont souvent à l’origine de la consultation ».
|