Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs le 22 juin 2018

On est tous donneurs

- Théragora le 13 juin 2018 N° 09 - Page 0 - crédits iconographique Agence de la biomédecine

 

En France, plus de 57 000 personnes vivent grâce à un organe greffé et plus de 75% des personnes greffées vivent bien avec leur greffon après 10 ans de greffe. Une campagne qui nous rappelle que nous sommes tous donneurs d'organes, parce que nous pouvons tous être un jour receveurs.

 

 

Les 5 choses à savoir sur le don d'organe. 

• Rappel de la législation sur le don d’organes et de tissus

Selon la loi, chacun de nous est un donneur présumé d’organes et de tissus à moins qu’il ait exprimé de son vivant le refus d’être prélevé. Il n’existe pas de registre du « oui ». Ainsi, la personne qui consent au don de ses organes en vue de greffes n’a aucune démarche of cielle à faire. Ce n’est qu’en cas d’opposition qu’il convient de faire connaitre son refus de prélèvement.

• Pour exprimer son refus total ou partiel de prélèvement, plusieurs possibilités :

A titre principal, s’inscrire sur le registre
national des refus : en ligne sur le site www. registrenationaldesrefus.fr ou par l’envoi postal d’un formulaire disponible sur ce même site ou d’une demande sur papier libre (Agence de la biomédecine, Registre national des refus, 1 avenue du Stade de France, 93212 Saint Denis La plaine Cedex).

Confier son opposition à un proche, par écrit ou de vive voix. En cas de décès, le proche pourra soit transmettre l’opposition écrite et signée, ou faire valoir ce refus exprimé oralement (dansce cas, il lui sera demandé les circonstances précises de l’expression de ce refus et de signer la retranscription).

Quel que soit le mode d’opposition, il est révisable et révocable à tout moment par la personne concernée. 



• Pour être donneur, pas besoin de carte

En France, pour être donneur d’organes et de tissus, il n’est pas nécessaire d’avoir une carte de donneur car la loi fait de chacun de nous un donneur présumé. Au moment du décès, avant d’envisager un prélèvement d’organes et de tissus, l’équipe médicale véri era si le défunt est inscrit sur le registre national des refus. Si ce n’est pas le cas, elle véri era auprès des proches qu’il n’a pas fait, de son vivant, valoir son opposition à l’écrit, voire à l’oral.



• Pour être donneur, pas besoin de s’inscrire

En France, il n’existe pas de registre des donneurs
car la loi considère que tout le monde est présumé donneur. Le seul registre qui existe est celui des personnes opposées au prélèvement de tout ou partie de leurs organes ou tissus après leur mort.



• Rappel des 3 grands principes énoncés par la loi bioéthique :

• Consentement présumé :
En France, la loi indique que nous sommes tous donneurs potentiels d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’un tel prélèvement (soit en s’inscrivant sur le registre national des refus, soit en informant ses proches).

• Gratuité :
Le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don. Cette règle constitue par ailleurs une garantie contre le tra c d’organes.

• Anonymat :
Le nom du donneur ne peut pas être communiqué au receveur, et réciproquement. Les proches du donneur peuvent cependant être informés des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, s’ils le demandent. La règle de l’anonymat entre donneur et receveur a été prévue par la loi pour préserver les proches en deuil mais également pour aider les personnes greffées à s’approprier leur greffon, même si beaucoup d’entre elles pensent régulièrement au donneur.

 

Toutes les questions – réponses concernant la loi
sur le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus sont sur le site de l’Agence de la biomédecine : www.dondorganes.fr 

 

ABORD DES PROCHES DANS LE CADRE D’UN PRÉLÈVEMENT POTENTIEL

En cas de décès permettant d’envisager un prélèvement en vue de greffes, les équipes médicales cherchent à savoir si le défunt était opposé au don de ses organes et tissus. Pour cela, elles consultent en premier lieu l’Agence de la biomédecine pour savoir si le défunt s’était inscrit ou non sur le registre national des refus. S’il y est inscrit, aucun prélèvement n’aura lieu. S’il n’y est pas inscrit, le personnel médical s’entretient avec les proches pour recueillir une éventuelle opposition exprimée par le défunt. 

 

Sachez que :
 
LA GREFFE D’ORGANES SAUVE DES VIES
57 000 personnes vivent grâce à un organe greffé et plus de 75% des personnes greffées vivent bien avec leur greffon après 10 ans de greffe

La greffe est de mieux en mieux maîtrisée et ses résultats ne cessent de s’améliorer.
TOUS LES ACTEURS DELA CHAÎNE DU DON DOIVENT RESTER MOBILISÉS
La greffe est un traitement d’exception
C’est pour cette raison que la priorité lui est donnée à l’hôpital. Mais la fréquence de la greffe n’en fait pas pour autant un acte «normal», de routine.
Elle est en effet possible grâce à tous les acteurs de la chaîne du don à la greffe qui doivent rester en permanence mobilisés car on ne peut pas greffer s’il n’y a pas de greffon.
LA GREFFE DE TISSUS AUSSI PEUT SAUVER DES VIES
La greffe de tissus - la cornée ( ne membrane à la surface de l’œil), la peau, les artères, les veines, les os, les valves cardiaques – peut également sauver des vies. Elle peut aussi soigner en redonnant la vue, en permettant à nouveau la marche... 

 

 

LE RÔLE ET LES MISSIONS DE L’AGENCE DE LA BIOMÉDECINE

L’Agence de la biomédecine est une agence nationale d’État, placée sous la tutelle du ministère de la santé. Créée par la loi de bioéthique de 2004, elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules, ainsi que de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaines. L’Agence de la biomédecine met tout en œuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité. Son rôle transversal le lui permet.

En matière de prélèvement et de greffe d’organes, l’Agence de la biomédecine
• gère la liste nationale d‘attente de greffe et le registre national des refus ;
• coordonne les prélèvements d’organes, la répartition et l’attribution des greffons ;
• garantit que les greffons prélevés sont attribués aux malades en attente de greffe dans le respect des critères médicaux et des principes d’équité ;
• assure l’évaluation des activités médicales qu’elle encadre ;
• promeut et développe l’information sur le don, le prélèvement et la greffe. 


Source Agence de la biomédecine

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