Tribune libre de Michèle Rivasi, députée européenne EELV et Didier LAMBERT, porte-parole de la campagne "Pour des vaccins sans aluminium"

Obligation vaccinale : la guerre est déclarée

Par Rédaction -  Théragora

Théragora - www.theragora.fr - Année 2017 - Théragora N° 7 - Page 0 - crédits iconographique Phovoir

Députée européenne EELV, Michèle Rivasi a décidé d'"entrer en guerre" contre la décision gouvernementale d’étendre l’obligation vaccinale de 3 à 11 vaccins et de légiférer au plus vite pour mettre en œuvre cette obligation dès janvier 2018. Selon la coauteure de l’ouvrage "Le Racket des laboratoires pharmaceutiques et comment en sortir", la décision du gouvernement de rendre obligatoire onze vaccins est "dangereuse et inacceptable". La biologiste agrégée considère qu'"il faut protéger la santé des citoyens, pas les chiffres d’affaires des laboratoires".

 

 

 

L’annonce soudaine par le gouvernement de sa volonté d’étendre l’obligation vaccinale de 3 à 11 vaccins et de légiférer au plus vite pour mettre en œuvre cette obligation dès janvier 2018 témoigne d’une politique du fait accompli. Ce passage en force, autoritaire et sans équivalent en Europe, remet en cause la liberté de choix thérapeutique consacrée par la loi Kouchner et la déontologie de l’ordre des médecins. Il est contreproductif et témoigne d’une volonté dogmatique, aveugle et sourde à tout dialogue, qui renforce encore la suspicion de la population sur les véritables bénéficiaires de cette volonté vaccinale.

 

Au contraire de nos voisins qui ont fait de la liberté thérapeutique une véritable valeur sanitaire, le Premier ministre, Édouard Philippe, et sa ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’illustrent par leur volonté de vouloir étendre l’obligation vaccinale de 3 à 11 vaccins. Appliquer le calendrier des 11 obligations vaccinales envisagées représenterait pas moins de 76 immunisations avant l’âge de 18 mois ! La France serait le premier pays d’Europe à vouloir imposer avec autant de force la panacée vaccinale.

 

Succession de scandales sanitaires

À raison ? Justement pas.
La question de la fiabilité de ces vaccins est tout d’abord posée. La succession des scandales sanitaires et des complications observées après vaccination montre une insécurité vaccinale. En multipliant les injections, et ce dès le plus jeune âge, nous rentrons en zone inconnue.

Par ailleurs, la défiance de la population est considérable depuis les scandales sanitaires liée à la campagne vaccinale contre l’hépatite B initiée en 1994 au prix de plus d’un millier de cas de scléroses en plaques, de maladies de Guillain-Barré, de scléroses latérales amyotrophiques et d’autres affections auto-immunes telles que les myofasciites à macrophages… et celui du vaccin contre la grippe H1N1 et ses 94 millions de doses d’un vaccin expérimental, commandés au prix fort, près de 2,2 milliards d’euros payés sur les deniers publics.

Sur la sellette également : le vaccin Gardasil, présenté comme prévenant le cancer du col de l’utérus, alors qu’il ne protège que contre une fraction des papillomavirus pouvant entraîner un cancer. À ce jour, il n’a fait la preuve ni de son efficacité ni de son innocuité alors que « le frottis de dépistage est le meilleur moyen de lutter contre le cancer du col de l’utérus », observait l’Assurance maladie en 2013. Pendant ce temps, les indices inquiétants s’amoncellent sur le Gardasil, avec des dizaines de décès et des milliers de pathologies graves qui pourraient lui être imputables.

D’autres motifs d’inquiétude pèsent sur les vaccins en matière d’adjuvants — ces additifs toxiques ajoutés pour renforcer la réponse immunitaire — à l’instar des sels d’aluminium vaccinaux dont les conséquences sur la santé sont maintenant avérées, comme l’indique la solide jurisprudence établie par le Conseil d’État et la Cour de justice de l’Union européenne.
Enfin, des recherches cofinancés par l’Union européenne alertent également sur la présence inexpliquée d’une vingtaine de nanoparticules métalliques dans des vaccins courants, déjà commercialisés ou en passe de devenir obligatoire selon les vœux de notre gouvernement ! Chrome, tungstène, baryum, silicium, titane, l’effet cocktail de ces nanoparticules inattendues, persistantes et inoxydables, pourraient avoir un rôle actif dans la survenue, outre de cancers, de maladies cardiovasculaires, d’infarctus du myocarde, d’AVC…

 

Refonder la politique vaccinale

 
Pour restaurer la confiance, nous préconisons avec les professeurs Philippe Even et Jacques Testart de fonder la politique vaccinale des enfants sur des données épidémiologiques nationales évaluant les besoins objectifs de chaque vaccination, sur l’analyse objective recensée et démontrée des risques neurologiques, psychiatriques, articulaires et musculaires pouvant être liés aux différents adjuvants utilisés dans les vaccins, et sur l’étude des réponses immunitaires générales et cérébrales des nourrissons soumis de façon croissante à plusieurs vaccinations simultanées.

L’utilité d’associer des vaccins multivalents chez le nourrisson et l’âge des vaccinations, doivent aussi être réévalués, les uns nécessaires, comme le DTP sans aluminium, et d’autres qui le sont moins, comme l’hépatite B, puisqu’il s’agit d’une maladie sexuellement transmissible, ou le tétanos, qui reste à prouver chez le nourrisson.

Le débat aurait pu être objectif et apaisé. Il ne l’est pas. À qui profite cette frénésie vaccinale ?

 

Convaincre, plutôt que contraindre

Les vaccins sont malheureusement devenus, depuis les années 1980, un produit essentiellement marchand, ce qui a généré de nombreuses dérives alimentant la méfiance de nos concitoyens.

Rappelons que 200 vaccins sont aujourd’hui en voie de développement par les firmes pharmaceutiques alors qu’il n’en existait que quelques dizaines il y a encore quinze ans. Le chiffre d’affaire mondial lié à la vente de vaccins est passé de 6 milliards d’euros en 2006 à 20 milliards en 2012. Et le marché atteindra 56 milliards en 2017.

Par cette décision, la France consacre une fois de plus le mélange des genres. En matière vaccinale, il faut convaincre, plutôt que contraindre !
 

 
 
VACCINS : les 7 propositions de Michèle Rivasi et Didier Lambert pour restaurer la confiance de la population
 
 
 
Le vaccin est aujourd’hui sur la sellette. L’érosion de la confiance (dans la population, mais aussi dans le corps médical) s’explique notamment par les deux retentissants scandales des campagnes vaccinales contre l’hépatite B et la grippe H1N1 ces dernières années, les révélations de collusions public / privé au niveau de l’expertise et des autorités sanitaires en France, les doutes pesant sur les risques sanitaires des adjuvants ou excipients présents dans les vaccins (sels d’aluminium, mercure…), la sous-évaluation volontaire des risques et les dérives commerciales du vaccin devenu un jackpot pour les laboratoires pharmaceutiques en panne d’innovation.
 
Dans ce contexte, la Ministre de la Santé Marisol Touraine a confié à Sandrine Hurel la rédaction d’un rapport relatif à la politique vaccinale en France. Nous en attendons une transformation de cette politique vaccinale. Celle-ci doit notamment intégrer le principe de précaution inscrit dans le préambule de notre constitution et mettre fin à l’emprise de l’industrie pharmaceutique.
 
Marisol Touraine s’est également engagée cet été à organiser un débat public sur les vaccins en France.
 
Pour nourrir ce débat qui doit être mené de manière transparente et doté d’une organisation permettant la pleine participation de tous les acteurs, nous apportons 7 propositions.


METTRE FIN AUX CONFLITS D’INTERETS PAR LA MISE EN PLACE D’UN POLE D’EXPERTS INDEPENDANTS

Pour que le public et les professionnels de santé puissent avoir confiance dans l’information qui leur est délivrée, il faut que celle-ci soit élaborée en toute transparence, par des experts sans lien d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique.
Nous soutenons la proposition élaborée en 2011 par le Sénat après « l’affaire du Mediator » de création d’une expertise indépendante : « La mission suggère donc de créer un corps d’Etat d’experts de santé publique commun à toutes les agences de santé. Ces experts sans liens d’intérêts avec l’industrie seraient nommés pour assumer un ou plusieurs mandats limités dans le temps au sein des différentes commissions et leur statut serait fixé par la loi.».


RENFORCER LA PHARMACOVIGILANCE

L’Agence du Médicament devra à l’avenir informer le corps médical des risques émergents, y compris lorsqu’ils sont en cours d’investigation. Cette démarche proactive, expressément prévue après « l’affaire du Mediator » mais non appliquée, doit être mise en œuvre au plus vite.
Il sera rappelé aux professionnels de santé qu’ils doivent déclarer tout effet indésirable d’un produit de santé aux services officiels de pharmacovigilance.
Un observatoire européen recensant les effets indésirables des vaccins devra être mis en place. Il pourra être saisi par toute association de victimes, ou tout scientifique lanceur d’alerte.
Les agences sanitaires européennes devront se coordonner dans leurs recommandations relatives à un vaccin et réévaluer les produits de santé sur la base de données en vie réelle après leur mise sur le marché.


RENFORCER LA RECHERCHE PUBLIQUE

Un budget public spécifique devra être affecté à l’évaluation des effets indésirables des produits de santé (dont les vaccins). Les équipes publiques de recherche seront destinataires de ces crédits.
La recherche sur les adjuvants alternatifs et sûrs (notamment phosphate de calcium) devra être encouragée.


EN FINIR AVEC L’OBLIGATION VACCINALE

Les campagnes de vaccination suscitent de nombreux débats en France et dans le reste de l’Europe. La France est l’un des seuls pays de l’ouest de l’Europe à avoir rendu le vaccin DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite) obligatoire.
Pourtant, comme le révèlent les statistiques, l’obligation vaccinale ne signifie pas forcément que la population soit mieux couverte en France que dans un pays où le vaccin est seulement recommandé.
Il convient de nous mettre en conformité avec la loi Kouchner de 2002 qui garantit la liberté de choix thérapeutique des patients en supprimant l’obligation vaccinale.


REMETTRE SUR LE MARCHE UN DTPOLIO SANS ALUMINIUM

La commercialisation du DTPolio Mérieux, sans aluminium, a été suspendue en 2008, pour « hausse d’effets indésirables non graves ». Or, la preuve a été apportée que les données à l’origine de cette soi-disant hausse avaient été falsifiées.
Le gouvernement doit diligenter une enquête de l’IGAS pour que soient identifiées les responsabilités dans cette grave affaire de santé publique. La population française est en effet privée de ces vaccins sans aluminium, qui de plus correspondaient à l’obligation vaccinale faite aux enfants entrant en collectivité.
L’Etat est en capacité d’exiger des laboratoires la fabrication et la commercialisation d’un DTPolio sans aluminium.


ADOPTER UN MORATOIRE SUR LE GARDASIL

Le vaccin Gardasil est présenté comme prévenant le cancer du col de l’utérus, alors qu’il ne protège en réalité que des dysplasies dues à certains papillomavirus pouvant entraîner un cancer. À ce jour, il n’a fait la preuve ni de son efficacité ni de son innocuité alors que « le frottis de dépistage est le meilleur moyen de lutter contre le cancer du col de l’utérus ». (Assurance Maladie 12.2013). Les indices inquiétants s’amoncellent sur le Gardasil, avec des dizaines de décès et des milliers de pathologies graves qui pourraient lui être imputables.
La décision d’étendre la vaccination contre le papillomavirus doit être suspendue, et des études indépendantes sur l’opportunité de cette vaccination doivent être diligentées au plus vite.


RECONNAITRE LES VICTIMES DES VACCINS ET LES INDEMNISER

On ne peut donc parler de politique vaccinale sans que soit appliqué un principe de solidarité vis-à-vis des victimes de cette politique, que les effets indésirables soient inéluctables (tout médicament a des effets indésirables) ou largement évitables (les alertes sur l’aluminium sont anciennes).
Le préjudice subi lors d’une vaccination, que celle-ci soit obligatoire ou recommandée, doit être évalué et indemnisé selon une procédure unique.
Il faut inverser la charge de la preuve : c’est à l’industriel de prouver l’absence de lien de causalité entre le produit injecté et la maladie postérieure à la vaccination.
 
Nos propositions s’inscrivent dans le débat public recommandé en septembre 2014 par le Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP), que nous espérons voir mené par le CNDP.
Nous devons sortir des rumeurs, de la criminalisation des parents récalcitrants comme l’a fait le tribunal correctionnel d’Auxerre, des prises de position dogmatiques, et de l’emprise du lobby pharmaceutique. C’est à cette seule condition que la population française adhérera de nouveau à une politique vaccinale adaptée à son temps.
 
 

* Conférence de presse du 12 juillet 2017 à Paris Bureaux du Parlement européen à Paris

 

DECLARATION DU Pr GHERARDI * (directeur de l’Unité INSERM U955 E10 de l’Université Paris-Est « Interactions cellulaires dans le système neuromusculaire », est le chef du service d’Histologie-Embryologie de l’hôpital Henri Mondor -Créteil-, centre de référence des maladies neuromusculaires)

- Les décisions concernant l’obligation vaccinale relèvent de la responsabilité du gouvernement et en particulier de la ministre de la Santé :  en tant qu’acteur du système de Santé j' adhère à ce principe sans difficulté.

- Ces décisions doivent être prises dans l’intérêt exclusif des citoyens, considérés comme population mais aussi comme individus: il est de la responsabilité de l'autorité sanitaire de pondérer avec sincérité le bénéfice réel en matière de couverture vaccinale de la population et le risque encouru en matière d’effets indésirables individuels.

- Je n'ai pas de compétences pour émettre un avis sur le bénéfice attendu des vaccinations obligatoires et je m'en remets à l'avis de notre système de Santé Publique en la matière.

-  En revanche, ayant travaillé depuis 20 ans sur les propriétés indésirables des adjuvants aluminiques des vaccins, je déclare de façon solennelle que l’usage des vaccins qui contiennent ces des adjuvants à base d’aluminium est entaché d’un risque d’effets indésirables graves en raison su caractère extrêmement biopersistant, fortement immunostimulant, et neurotoxique à faible dose de ces nanoparticules . En témoignent un nombre sans cesse croissant d’articles scientifiques parus dans des journaux internationaux, revus par les pairs. Plusieurs collègues étrangers aux compétences reconnues dans le domaine, comme les Pr C. Shaw (Canada), C. Exley (Grande-Bretagne) ou Y Schoenfeld (Israel),  ainsi que le Pr FJ Authier et moi-même affirmons que ce risque n’a pas été sérieusement évalué par les agences sanitaires, en particulier chez l’enfant où le risque inhérent à la multi-vaccination dans la période néonatale n’a jamais été pris en considération. Les études montrant l’absence de lien entre vaccins et autisme ont exclusivement porté sur le vaccin ROR dénué d’aluminium, alors que les études portant sur le vaccin contre l’hépatite B qui en contient suggère un lien possible. Nous dénonçons l’usage de placebos contenant l’adjuvant dans les essais cliniques comme étant une conduite anti-scientifique visant à occulter le risque lié aux adjuvants. Nous affirmons que les rares études de référence sur lesquelles se sont appuyées les agences sanitaires pour déclarer l’innocuité des adjuvants aluminiques sont obsolètes et méthodologiquement  irrecevables (pour plus de détails on peut se référer au  livre Toxic Story, Actes Sud 2016,   et la revue critique des études de référence dans les Annales Pharmaceutiques Françaises, 2017).

- Nous pensons que la suppression des adjuvants aluminiques devra être envisagée à court terme et que ce signal contribuerait grandement à restaurer la confiance de la population envers les vaccinations. J'adresse un appel solennel à notre Ministre de la Santé afin que sa sa décision sur l’obligation vaccinale soit assortie d’emblée de mesures d’accompagnement ‘de bon sens’ comme la mise en place d’une pharmacovigilance active sur les vaccins aluminiques rendus obligatoires (hépatite B, DTP, méningite C, pneumocoque, haemophilus B), incluant la question de la multi-vaccination et de l’autisme, et d’une politique scientifique ouvertement destinée à comprendre et prévenir les effets indésirables des vaccins, incluant l’étude toxico-cinétique des adjuvants sur le long terme, l’analyse des mécanismes de leurs effets indésirables immunologiques et neurologiques, et l’identification des facteurs génétiques de susceptibilité individuelle.

- Je veux croire que Madame la Ministre en entendant cet appel se montrera à la hauteur de son titre de médecin, de ses compétences scientifiques et des responsabilités inhérentes à ses fonctions au service de nos concitoyens.

 

 

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