Lle plan de budget 2026 du gouvernement, présenté par François Bayrou, et qui prévoir un redressement budgétaire d’ampleur, avec une économie totale de près de 44 milliards d’euros à réaliser en 2026 pour redresser les comptes publics, n’épargne pas, loin s’en faut, le secteur de la santé et ses dépenses. Un plan qui touche d’ailleurs tous les secteurs de santé.. François Bayrou veut ainsi dégager au moins de 5,5 milliards d'économies sur ces dépenses, qui « si nous ne faisons rien progresseront de 10 milliards d'euros en 2026 », affirme le chef du gouvernement.
Les français doivent voir conscience du problème « vital » pour la santé et la sécurité sociale, a argumenté le locataire de Matignon, de « responsabilisation » de tous. Tous les domaines sont mis à contribution : l’hôpital bien sur, bien que ce ne soit aussi simple qu’il n’y parait, mais aussi , la question des franchisses, c’est à dire des remboursements des consultations et des médicaments, mais aussi des arrêts maladie », sans oublier le domaine des affections de longue durée (ALD), sujet aussi explosif. ; ne sont épargnés les transports sanitaires, ( taxis et ambulances privées) . Des grèves s’annoncent, les radiologues, les biologistes et les pharmaciens sont vent debout..
Consultations et Franchises médicales.
Le gouvernement s’attaque là à un problème délicat. Le système des franchises mis en place en 2008 et revu périodiquement à la hausse pour les patients ( la dernière date en 2004) prévoit que les patients doivent régler des franchises pour des consultations médicales, les médicaments, actes paramédicaux, les transports sanitaires. Ainsi aujourd’hui les patients payent un supplément de 1 euro sur chaque médicament prescrit et de 4 euros par exemple pour les transports sanitaires, taxis ou V SL. Mais avec un plafond de 50 euros. Or, le gouvernement t prévoit de doubler cette franchise et de la porter à 100 euros par an. . Et la franchise pour chaque boite de médicament serait portée à deux euros et à quatre euros pour la consultation chez le généraliste comme la consultation chez le médecin prescripteur.
Mais le problème se corse avec le projet du gouvernement d’obliger les pharmaciens à percevoir directement le prix de ces franchises. Ces franchises seraient payées au comptoir de l’officinal qui demanderait au patient de lui régler directement le montant de la ou des franchises. Aujourd’hui ce rôle est dévolu à l’assurance maladie qui diminue le montant de la franchise du montant du remboursement. Pour le gouvernement, cette réforme aurait l’avantage de sensibiliser le patient au prix du médicament et le familiariserait Au principe des franchises, alors qu’aujourd’hui ils n’en ont pas conscience..
« Il faut arrêter avec cette idée que l'assurance-maladie, c'est gratuit, j'y ai droit », insiste la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Famille ,Catherine Vautrin, pour expliquer cette réforme. Reste que les pharmaciens sont vent debout devant une telle réforme. Contre ce principe de « récolteurs de fonds », La réforme à l‘évidence est loin d’être adoptée.
Indemnités repoussées pour les arrêts de maladie
Autre domaine sujet à controverse : le projet de François Bayrou, de lutter contre « l'explosion des arrêts maladie ».Déjà la réglementation, a été largement t renforcée depuis plusieurs années Aujourd’hui, pour le gouvernement, cela reste toujours un domaine essentiel. Pour limiter encore la facture à la charge de l’assurance maladie, et de la la Sécurité sociale, le gouvernement souhaite que les indemnités que verse la sécu
aujourd'hui dès le quatrième jour, le soit demain à partir du7eme jour. Les entreprises et leurs assureurs prendraient le relais pour financer les jours manquants. On se doute de la réaction de ces derniers. Le gouvernement souhaite limiter la du rée du premier arrêt de travail, 15 jours en médecine de ville, un mois en hospitalisation. Là ce sont les patients atteint de maladies longues et délicates qui vont monter au créneau .
Les affections longue durée (ALD) pas épargnées.
La prise en charge des malades chroniques sera réformée dès 2026 affirme encore François Bayrou.. Objectif : ne plus faire bénéficier les patients en ALD dont l’état de santé s’améliore d'un niveau de couverture maximal par la Sécurité sociale. L'idée est de « sortir de ce statut les patients dont l'état de santé ne le justifie plus », indique Matignon. Reste à savoir à qui reviendra, au médecin ou au contrôle médical de délivrer, ce « bon de mon prise en charge ».
D’autres professions de santé devraient également pâtir du projet gouvernemental avec des réductions d e tarifs. C‘est le cas des taxis sanitaires qui n’ont pas hésité à bloquer routes et autoroutes ; c’est le cas des radiologues, qui menacent de fermer leurs cabinet tout comme les biologistes. C’est le cas aussi des pharmaciens qui ont déjà éteint leurs enseignes et fermé leurs établissements. et bien décidés à récidiver.
Mais ne fait, chacun se rassure.. Ce plan n’a (presque) aucune chance de voir le jour.
Mais après demain ?