Censure pour une campagne d'affichage par l’Autorité́ de Régulation Professionnelle de la Publicité́ (ARPP)

#LookingForEmmanuel : AIDES recherche un Emmanuel

Par Rédaction -  Théragora

Théragora - www.theragora.fr - Théragora le 15 mai 2019 N° 21 - Page 0 - crédits iconographique AIDES

AIDES, dans sa nouvelle campagne, lance un appel à un certain Emmanuel... En vue de la Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme le 10 octobre prochain à Lyon, AIDES appelle les Français à se mobiliser pour trouver cette personne et lui faire part d’un message : la fin du sida dans le monde est entre ses mains ! 

Une campagne refusée à l’affichage... que vous verrez partout ! 

Cette campagne se compose de 11 visuels aux couleurs néons composés du portrait d’un homme, masqué par l’avis de recherche. Chaque visuel reprend une des caractéristiques requises pour être candidat au poste de ”l’Emmanuel qui mettra fin au sida“. 

La diffusion de cette campagne d’intérêt public était initialement prévue dans les transports et dans l’espace public à Paris et dans de nombreuses villes de France mais... l’Autorité́ de Régulation Professionnelle de la Publicité́ (ARPP) n’a pas jugé souhaitable de nous laisser relayer cet avis de recherche pourtant déterminant dans la mobilisation citoyenne. 

Grâce à l’affichage libre, vous verrez la campagne sur les murs de Bordeaux, Lyon, Marseille, Lille, Nantes, Strasbourg et Paris du 15 au 22 mai. Et surtout, elle sera partout sur les réseaux sociaux. Twitter, Facebook, Instagram mais aussi LinkedIn...

 

Pourquoi cet avis de recherche ? 

Une personne meurt toujours du sida toutes les deux minutes dans le monde. Tous les trois ans, le Fonds mondial organise la reconstitution de ses ressources pour le cycle suivant, ressources qui proviennent des contributions volontaires des États et des donateurs privés. Les discussions entre les grandes puissances ont commencé́ pour décider du montant qu’elles attribueront au Fonds mondial. Le point d’orgue de ces négociations sera la Conférence de reconstitution qui se tiendra pour la première fois en France, à Lyon, le 10 octobre. En tant qu’hôte de cet évènement, il appartient au président de la République de mobiliser ses homologues étrangers-es pour les inciter à̀ augmenter leur contribution et faire de cette conférence l’évènement qui actera la fin du sida. Le risque en cas de contribution en-dessous des attentes ? Une reprise des épidémies qui condamnerait encore des millions de personnes. 

Il est plus que temps d’en finir avec cette épidémie qui a déjà̀ fait plus de 35 millions de morts. Investissons maintenant ! Plus nous attendrons, plus le montant nécessaire pour mettre fin à̀ l’épidémie de VIH sera important. 

 

Nombreux à appeler Emmanuel Macron à accélérer la riposte 

Le Conseil national du sida1 a publié́ début mai un avis comprenant des pistes d’amélioration pour la lutte contre le sida. Parmi elles figure la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires pour la lutte contre le VIH/sida. Nous avons également interrogé les Français-es dans une enquête menée avec l’institut CSA et ils-elles sont formels-les : 95 % estiment que la lutte contre l’épidémie de sida doit être un objectif important de santé mondiale pour le gouvernement français. Plus de la moitié (54 %) pensent même qu’il doit s’agir d’un objectif prioritaire.

Experts-es, société́ civile et citoyens-nes le disent de concert : il est urgent d’accroitre les financements maintenant pour pouvoir espérer éradiquer le sida d’ici 2030 la lutte contre le sida pour y mettre fin. AIDES appelle donc dès main- tenant à une mobilisation générale pour que les Etats, sous l’impulsion de la France, fassent preuve collectivement d’une volonté́ politique à la hauteur de l’enjeu. 

 

Téléchargez le dossier complet


1 Conseil national du sida et des hépatites virales (18/04/19) - Améliorer la riposte contre la pandémie de VIH dans le cadre dynamique de la santé mondiale.

 

Source AIDES LE 15 mai 2019

Les entretiens de Théragora
Les robots s'imposent dans le bloc opératoire
Les robots assistants chirurgiens sont désormais très présents dans les salles d'opération des hôpitaux. Associés à l'intelligences artificielle et à la réalité virtuelle, ils ouvrent la voie à la chirurgie cognitive de quatrième génération.
Archives vidéos Carnet Le Kiosque Théragora Mots de la semaine Derniers articles en ligne
Contactez-nous

Théragora est le premier site d'information sur la santé au sens large, qui donne la parole à tout ceux qui sont concernés par l'environnement, la prévention, le soin et l'accompagnement des personnes âgées et autres patients chroniques.

contact@theragora.fr

www.theragora.fr

Suivez-nous et abonnez-vous sur nos 5 pages Facebook

Facebook Théragora
Facebook Théragora Prévenir
Facebook Théragora Soigner
Facebook Théragora Acteurs de ma santé
Facebook Théragora Soutenir

Linkedin Théragora