Le mal-être des ados, un phénomène grave, global, et sous-estimé
- 1 adolescent sur 4 est touché par un trouble anxieux généralisé (25 %), une évaluation réalisée en leur faisant passer le test GAD7 (Generalized Anxiety Disorder-7).
- Un trouble qui touche aussi bien les garçons (24 %), que les filles (27 %), qui se retrouve dans toutes les classes d'âge, aussi bien les 11-12 ans (29 %) que les 13-14 ans (23 %) et les adolescents de 15 ans (23 %) et qui frappe de façon égale toutes les catégories socioprofessionnelles.
- 42% des adolescents sont concernés par des symptômes dépressifs plus ou moins graves. Près d'1 sur 10 rencontre des troubles de la dépression modérément sévères ou sévères (9 %).
- Près d'un ado sur 5 dit avoir eu des idées noires et pensé à la mort au cours des « deux dernières semaines » (18 %).
- 1 ado sur dix déclare « avoir pensé à l'idée même de se tuer » au cours des deux dernières semaines (10 %).
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Une sous-estimation par les jeunes de leur situation
- 71 % des ados qui ont des troubles de l'ordre de la dépression (questionnaire PH9 adapté) n'en ont parlé à personne.
- 44 % des adolescents ayant un trouble de l'anxiété, nécessitant une évaluation psychiatrique, n'ont pas parlé de leurs problèmes à un médecin ou professionnel de santé.
- Les adolescents qui déclarent des troubles considèrent qu'ils les rencontrent depuis 12,1 mois en moyenne.
� un âge fragile, l'information nourrit un sentiment de « colère et d'incompréhension »
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Face à l'information, les adolescents déclarent une angoisse liée à l'actualité :
- Parce que ce sont de mauvaises nouvelles (64 %)
- Parce qu'il y en a trop (34 %)
- Parce qu'ils ne les comprennent pas (31 %)
- Parce qu'ils ne savent pas si les informations qui leur parviennent sont vraies ou fausses (28 %)
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Des pistes de solutions pour aider les adolescents exposés à leur anxiété
- Près d'1 jeune sur 4 aimerait pouvoir parler de ses problèmes à un psychologue sans que leurs parents ne soient prévenus.
- Près d'1 jeune sur 3 aimerait pouvoir parler de ses problèmes à un psychologue sans que leurs professeurs ne soient prévenus.
- Beaucoup déclarent qu'ils pourraient aller dans une maison consacrée aux adolescents pour parler avec d'autres jeunes et des professionnels spécialistes de l'adolescence de sujets qui les préoccupent comme leur santé (52 %), les problèmes de harcèlement et de violence (51 %), les questions d'actualité (51 %) mais aussi les relations amoureuses (49 %), la contraception et la sexualité (40 %) ou encore la consommation de drogues ou d'alcool (30 %).

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