Pour la 4ème année consécutive, novembre sera le « Mois Sans Tabac ». Organisé par Santé Publique France et animé par Tabac Info Service, le Mois Sans Tabac mobilise tous les acteurs autour de la lutte contre le tabagisme. Selon les données du Baromètre santé 2017* de Santé publique France, la prévalence du tabagisme quotidien passe de 29,4% en 2016 à 26,9% en 2017, soit une baisse de 2,5 points. Cela représente un million de fumeurs quotidiens de moins en un an. Une baisse historique qui s’inscrit dans un contexte fort de lutte contre le tabagisme, avec la mise en place des mesures importantes du Plan national de réduction du tabagisme (PNRT) en 2016 et d’une stratégie de prévention toujours plus proche des fumeurs
Prendre en charge le stress
Sur le plan pharmacologique, la nicotine agit sur des récepteurs spécifiques qui participent à la régulation de l’humeur et l’arrêt du tabac impacte ce processus.
Sur le plan comportemental, la cigarette est toujours associée à des rituels très forts et les perturber est générateur de stress. D’où la nécessité d’aider le fumeur à mieux gérer le stress associé au sevrage.
Gérer les troubles du sommeil
Sur le plan pharmacologique, la nicotine agit sur des récepteurs spécifiques qui participent à la régulation de l’humeur et l’arrêt du tabac impacte ce processus.
Sur le plan comportemental, la cigarette est toujours associée à des rituels très forts et les perturber est générateur de stress. D’où la nécessité d’aider le fumeur à mieux gérer le stress associé au sevrage.
Le stress généré par l’arrêt du tabac n’est pas le seul facteur à l’origine de troubles du sommeil. Le sommeil est composé de plusieurs cycles comprenant une phase de sommeil lent (récupération physique) et une phase de sommeil paradoxal (récupération nerveuse). Si chacun profite d’une phase de sommeil paradoxal plus longue, chez les fumeurs, le processus est inversé, laissant ainsi moins de place à la récupération nerveuse. L’arrêt du tabac provoque un effet rebond et crée des difficultés d’endormissement et des éveils entre chaque cycle.
Conserver l’énergie
Le tabagisme entraîne souvent un déficit en vitamine C car les besoins de l’organisme sont amplifiés face aux effets du stress oxydatif. En complément d’une alimentation riche en vitamines (fruits et légumes de saison), la prise d’un extrait de plante riche en vitamine C peut être conseillée pour retrouver forme et vitalité.
Soutenir la sensation de satiété
Fumer contribue à diminuer la sensation de faim et les apports caloriques chez les fumeurs. La cigarette agit directement sur le taux de ghréline, une hormone digestive qui contrôle notre appétit (« l’hormone de la faim »). L’arrêt du tabac vient donc perturber la sensation de satiété.
Agir sur la constipation
Au niveau du tractus intestinal, la nicotine stimule les contractions. La constipation, accompagnée de ballonnements avec des sensations de gonflement, fait partie de la liste des symptômes accompagnant le sevrage. Certains extraits de plantes, comme le Tamarin, aident à rééduquer le transit.