www.moinsdherpeslabial.com

Un site dédié à l'herpès labial

- Théragora le 19 novembre 2018/FL - SPF N° 15 - Page 0 - crédits iconographique Buzz & Compagnie

L’herpès labial, communément appelé « bouton de fièvre », est une infection virale très contagieuse causée par les virus herpès simplex de types 1 et 2.
En France, 4 personnes sur 10 connaissent un épisode d’herpès viral au moins une fois dans leur vie et 15 % souffrent d’herpès labial récidivant
. Elles font en moyenne 3 à 4 poussées par an. Ces épisodes de récidives ont des conséquences physiques, émotionnelles et sociales importantes.
Le nouveau site Internet grand public dédié à cette infection, www.moinsdherpeslabial.com propose toutes les clés et solutions pour prévenir, identifier et soigner les boutons de fièvre.

 

 

L’herpès labial est une pathologie virale fréquente. Ce sont les virus herpès simplex de type 1 et 2 (HSV1 et HSV2), très contagieux, qui en sont la cause1,2. Le virus de type 1, plus fréquemment responsable de l’herpès labial1, se transmet par contact direct avec un sujet contagieux et porteur du virus par la salive ou par les lésions cutanées2,5.

La première infection par le virus, appelée « primo-infection » passe souvent inaperçue5. Parfois, elle engendre une gingivo-stomatite avec l’apparition d’une forte douleur et de fièvre. Selon les cas, la période d’incubation est de 2 à 12 jours. Lors de la primo-infection, le virus s’introduit dans l’organisme et s’y installe au niveau d’un ganglion sensitif. On dit alors qu’il est dans un état « dormant » ou de latence1.

Dans la majorité des cas, des lésions cutanées apparaissent sous forme de vésicules pouvant se regrouper en bouquet sur un bord externe de la lèvre. Ces vésicules contiennent un liquide où se loge le virus. Cette phase est hautement contagieuse8.

Après la primo-infection, le virus peut rester latent à vie dans ce ganglion nerveux. De manière épisodique, le virus réactivé est alors transporté par voie nerveuse vers la lèvre inférieure ou supérieure6. Ce sont souvent le stress, la fatigue ou encore le soleil qui le tirent de son sommeil et réactivent le virus, entraînant une nouvelle poussée d’herpès.

Si le risque de contagion existe dès la primo-infection, c’est au moment des poussées symptomatiques que le risque est maximal7.

Le virus peut être transmis dès l’apparition des signes précurseurs du bouton de fièvre, avant son éruption8.

 

Il est important d’éviter d’embrasser quelqu’un qui a une éruption d’herpès labial tant que les vésicules ne sont pas complètement sèches. Il est recommandé d’éviter d’utiliser des ustensiles ou des objets pouvant avoir été en contact direct avec la salive ou la bouche d’une personne infectée, surtout durant une poussée d’herpès. Enfin, il faut éviter les contacts oraux et génitaux durant une éruption d’herpès labial ou génital chez son partenaire. Le virus de l’herpès simplex de type 2 à l’origine de l’herpès génital peut causer l’herpès labial7, et vice versa.

 

Le diagnostic d’herpès labial récurrent est souvent basé sur des caractéristiques cliniques telles que son caractère récidivant, les signes et symptômes annonciateurs, le site anatomique particulier de la récidive et la présence de vésicules en bouquet appelées communément « bouton de fièvre »6.

 

 

Les éruptions peuvent survenir spontanément ou faire suite à divers événements comme une fièvre, un stress émotionnel, un traumatisme cutané, les règles, une exposition solaire6. Le virus endormi peut également se réveiller en présence d’autres maladies virales telles qu’un rhume, en cas d’exposition au froid, en période de fatigue, sous le coup d’une émotion, à l’occasion d’une opération chirurgicale ou dentaire et en cas de traumatisme3.

L’identification de ces facteurs déclenchants peut aider dans la prise en charge préventive de l’herpès labial6.

 

 

Chez environ 60 % des patients, les lésions s’annoncent par des symptômes prodromaux douloureux, à l’endroit même des futures lésions cutanées, avec des sensations de brûlure et de picotements6. La reconnaissance de ces symptômes par le patient est capitale pour initier en temps voulu un traitement adéquat. S’ensuivent les signes caractéristiques de l’apparition prochaine d’un bouton de fièvre : rougeur, gonflement et papule (petit bouton)5. Progressivement, en 2 à 3 jours, les vésicules deviennent des pustules et une croûte se forme, occasionnant parfois des douleurs. Elle se détache après quelques jours6.
Les symptômes récidivants de l’herpès labial sont souvent gênants et peuvent entraîner une certaine stigmatisation sociale et des troubles psychologiques8. L’étude HERPESCOPE parue en 2013 rapportait que 14 % des patients se sont vu prescrire un arrêt de travail à cause de leur épisode d’herpès labial3.

 

Afin de prévenir la récidive de l’herpès labial, il est important de déterminer les facteurs déclencheurs. Dans un premier temps, il faut tenter de découvrir les circonstances qui contribuent aux récidives puis essayer de les éviter autant que possible (le stress, certains médicaments, etc.). 

L’exposition au soleil est un facteur de récidive commun à plusieurs personnes. Dans ce cas, appliquer un baume protecteur contre le soleil sur les lèvres (Indice FPS 50), hiver comme été, s’avère utile7
.

 

Pour prévenir les récidives, il est nécessaire de1,5 :

# se laver les mains après avoir touché la lésion

# toujours utiliser son propre linge de toilette

# identifier les facteurs déclenchants afin de pouvoir les éviter (exemple : utiliser un écran solaire haute protection si les poussées de votre herpès labial sont provoquées par l’exposition au soleil)

 

# La prise en charge de l’herpès labial repose sur un traitement antiviral, administré le plus tôt possible, dès l’apparition des signes caractéristiques. L’objectif de ces traitements est d’accélérer la guérison du bouton de fièvre ou de prévenir l’apparition de nouvelles lésions dans le futur. 

# Pour réduire la durée et l’intensité de la poussée d’herpès labial1, on peut utiliser des traitements antiviraux sous forme de crèmes à appliquer directement sur le bouton ou sous forme de comprimés à prendre par voie orale ou encore un comprimé muco-adhésif à appliquer sur la gencive.

# Dans certains cas de récurrence (au moins six poussées d’herpès par an), le bouton de fièvre nécessite généralement un traitement antiviral oral prolongé pour prévenir les récidives1
.

 



Quel que soit le traitement, certains gestes doivent être évités durant le traitement1,5


Les gestes à éviter

@ Éviter d’embrasser votre entourage et les personnes fragiles (enfants en bas âge, femmes enceintes et sujets immunodéprimés)

@ Éviter de subir des actes médicaux (ex : soins dentaires ou esthétiques au niveau du visage jusqu’à la disparition des lésions)

@ Éviter de pratiquer des sports de contact (ex : karaté, football ou rugby)

@ Éviter les rapports sexuels bucco-génitaux

 


Les gestes à ne pas faire

Ne pas se frotter les yeux ou les les paupières ; ce geste pouvant entraîner un risque d’infection de l’oeil

# En cas de port de lentilles de contact, ne pas les humidifier avec de la salive (même si vous êtes en cours de traitement)

# Ne pas toucher, gratter ni arracher la croûte des lésions car cela retarde la cicatrisation

# Ne pas désinfecter le bouton de fièvre avec de l’alcool ou des produits de toilette contenant de l’alcool car cela entretient l’herpès

# Ne pas mettre un fond de teint pour masquer les lésions car cela peut retarder la cicatrisation

# Ne pas traiter les lésions avec des crèmes ou des pommades à base de corticoïdes


 

Plus d'infos sur le site Internet « www.moinsdherpeslabial.com » a pour objectif de faire connaître les informations essentielles sur les boutons de fièvre, ses traitements et les mesures préventives pour faire face aux récidives

 

1. ANSM. Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance. L’herpès labial ou bouton de fièvre. Juin 2008.

2. HAS. Conférence de Consensus. Prise en charge de l’herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues). Novembre 2001.

3. Dreno B, Malkin J-E, Saiag P. Understanding recurrent herpes labialis management and impact on patients’ quality of life: the HERPESCOPE study. Eur J Dermatol 2013; 23(4): 491-9.

4. Lorette et al, A survey on the prevalence of orofacial herpes in France: The INSTANT Study. JAAD,2006, volume 55, number 2, pages 225-232

5. Infections à Herpes Simplex Virus. Lettre d’actualités MedQual N°165. Septembre 2016

6. Nikkels Nikkels AF, Piérard GE. Comment je traite...un herpès labial récidivant. Rev Med Liege. nov 2008;63(11):643‑9.

7. www.ameli.fr. Herpès labial ou bouton de fièvre : Consultation et traitement. Consulté le 18/06/2018

8. Kirsner RS. et al. How to manage recurrent orofacial herpes simplex virus-1 lesions. The pharmaceutical Journal 2009;283:187-190

 

 

 
Les entretiens de Théragora
Les robots s'imposent dans le bloc opératoire
Les robots assistants chirurgiens sont désormais très présents dans les salles d'opération des hôpitaux. Associés à l'intelligences artificielle et à la réalité virtuelle, ils ouvrent la voie à la chirurgie cognitive de quatrième génération.
Archives vidéos Carnet Le Kiosque Théragora Mots de la semaine Derniers articles en ligne
Contactez-nous

Théragora est le premier site d'information sur la santé au sens large, qui donne la parole à tout ceux qui sont concernés par l'environnement, la prévention, le soin et l'accompagnement des personnes âgées et autres patients chroniques.

contact@theragora.fr

www.theragora.fr

Suivez-nous et abonnez-vous sur nos 5 pages Facebook

Facebook Théragora
Facebook Théragora Prévenir
Facebook Théragora Soigner
Facebook Théragora Acteurs de ma santé
Facebook Théragora Soutenir

Linkedin Théragora