Activité de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus durant l’épidémie de COVID 19

Covid19, les greffes continuent

Par Rédaction -  Théragora

Théragora - www.theragora.fr - Théragora le 12 mai 2020 N° 32/33 - Page 0

 

Point de situation au 26 mai 2020

 

 

L’Agence de la biomédecine, aux côtés du ministère des solidarités et de la santé, reste opérationnelle en continu et communique régulièrement sur la situation. Elle présente ici les tendances observées et les données actualisées depuis le précédent communiqué de presse hebdomadaire 

 

Depuis le 11 mai dernier tous les types d’organes peuvent à nouveau être prélevés et greffés dans les établissements volontaires et ayant réunis les conditions de sécurité sanitaire pour le faire. Progressivement, l’activité toutes greffes confondues repart à la hausse. 

 

Grâce à l’engagement et la forte motivation des équipes soignantes :

  • les prélèvements et les greffes n’auront cessé, même durant les semaines les plus difficiles dans les hôpitaux,
  • les patients dont l’état est le plus grave ont pu être greffé, excepté 2 patients début avril, notamment les patients en situation de super-urgence.

 

Au cours des 25 premiers jours de mai, 205 donneurs potentiels ont été recensés. Parmi eux, 87 ont été prélevés en état de mort encéphalique et 17 dans le cadre du protocole dit « Maastricht 3 ». Ces prélèvements ont permis 27 greffes de cœur, 13 greffes de poumons, 71 greffes de foies et 48 greffes de rein (ces chiffres restent incomplets car 63 reins ont été prélevés la semaine dernière).

 

A ce jour, dans les bases de données de l’Agence de la biomédecine, on recense 2 259 patients infectés par le SARS-Cov-2 :  534 patients transplantés rénaux et 1 725 patients dialysés. La fréquence de l’infection à SRAS-Cov2 se situe donc à environ 1% des patients transplantés rénaux et 3% des patients dialysés sur l’ensemble du territoire. On recense 92 décès en transplantation et 314 en dialyse dont la cause est considérée comme liée au SRAS-Cov2. Un bulletin spécifique est adressé aux professionnels et aux représentants des malades atteints d’affections rénales chroniques.

Les chiffres présentés sont à prendre avec précaution. Ils sont fournis à titre indicatif et ne peuvent être considérés comme étant exhaustifs ou définitifs. Par ailleurs, le nombre de patients asymptomatiques, non dépistés n’étant pas comptabilisé, ces chiffres surestiment les cas graves et la mortalité dans cette population. L’évaluation de la surmortalité liée au COVID nécessitera, à distance, des travaux complémentaires. 

Pour rappel, tous les donneurs potentiels ainsi que tous les futurs greffés sont testés par test PCR, conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique. Les greffes pédiatriques continuent sans restriction particulière compte tenu du plus faible impact de l’épidémie chez les enfants.

 

L’Agence de la biomédecine et le ministère des solidarités et de la santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences du ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché de la situation et sont aux côtés des équipes hospitalières. Celles-ci continuent à se mobiliser dans cette période exceptionnelle et à effectuer des prélèvements afin de permettre la réalisation des greffes les plus urgentes. 

 

-> La publication hebdomadaire des données relatives à l’activité de greffe s'arrêtera à partir de la semaine prochaine. Nous referons un point dans le courant du mois de juin, en fonction de l’actualité.

 

 

 

 

Point de situation au 12 mai 2020

 

L’Agence de la biomédecine, aux côtés du ministère des solidarités et de la santé, reste opérationnelle en continu et communique régulièrement sur la situation. Elle présente ici les tendances observées et les données actualisées depuis le précédent communiqué de presse hebdomadaire publié le 5 mai 2020.

 

L’Agence de la biomédecine, en concertation avec les sociétés savantes et les associations de patients, a délivré hier, le 11 mai, des recommandations concernant la reprise de l’activité de greffe rénale. L’analyse des registres français et des données internationales définit une balance risque / bénéfice pour la greffe qui, par comparaison avec la balance risque / bénéfice constatée en dialyse, conduit à privilégier la reprise des programmes de transplantation rénales.

 

Cette reprise ne devrait être envisagée que dans les départements où la circulation du virus est limitée, sous réserve que la sécurité des opérations de transplantation puisse être garantie. En outre, les principes de la reprise d’activité devront être adaptés et progressifs pour prendre en compte les limites capacitaires, en raison des fortes tensions sur certains médicaments utilisés dans les blocs opératoires.

 

Les équipes de greffe souhaitant sortir de la situation d’arrêt logistique temporaire dans laquelle elles se trouvent depuis le 19 mars 2020 devront transmettre à l’Agence de la biomédecine une évaluation montrant que les conditions de la reprise sont réunies. Cette évaluation prendra la forme d’une « check-list » dont une copie sera adressée, par l’établissement demandeur, à l’Agence régionale de santé. Une fois la situation d’arrêt logistique temporaire levée, les prélèvements et les greffes de greffons rénaux devront impérativement être classés comme des interventions chirurgicales prioritaires.

 

Les risques et les bénéfices d’une greffe rénale dans le contexte où l’épidémie de COVID-19 n’est pas éteinte devront être partagés avec les patients, dans le cadre d’un dispositif d’information spécifique.

 

Grâce aux efforts collectifs de l’ensemble des acteurs de la chaîne du prélèvement et de la greffe, des patients en attente d’une transplantation continuent à être greffés malgré le contexte difficile. C’est le signe d’une forte motivation et d’un engagement que nous saluons : bien que ralenties, les activités de prélèvement et de greffe d’organes et tissus se poursuivent. Dans les circonstances actuelles, l’objectif est de prioriser l’accès à la greffe pour les patients dont l’état est le plus grave, notamment les patients en situation de super-urgence.

Au cours de la première semaine de mai :

  • 76 donneurs potentiels ont été recensés, avec un taux d’opposition de 30%. Sur ces 76 donneurs, 39 sujets ont été prélevés en état de mort encéphalique et 3 sujets prélevés dans le cadre du protocole dit « Maastricht 3 ». La répartition de ces prélèvements par région s’établit comme suit :

 

Région

Recensés

Prélevés

Auvergne-Rhône-Alpes 

8

6

Occitanie 

5

1

Provence-Alpes-Côte d’Azur

5

3

Bretagne

2

1

Centre-Val de Loire 

4

1

Aquitaine

8

5

Pays de la Loire

3

1

Bourgogne

1

1

Grand Est

4

1

Hauts-de-France

17

12

Normandie

4

3

Ile-de-France

18

5

 

  • Ces prélèvements ont permis 6 greffes de cœur, 5 greffes de poumons, 28 greffes de foies et 1 greffe de rein.

 

Tous les cas de patients en situation de super-urgence sont pris en compte par les scores d’allocation et suivis attentivement par des points réguliers avec les équipes de greffe. On ne déplore pas de nouveau décès de patients en super-urgence la semaine dernière, par contre une tendance à une augmentation des sorties de liste ou décès sur liste au global, qui compte tenu des fluctuations mensuelles nécessitera une analyse complémentaire.

A ce stade, les sociétés savantes et l’Agence de la biomédecine ont mis en place un dispositif de surveillance de la surmortalité de façon à adapter les conseils aux patients et identifier les patients les plus à risques.

 

A ce jour, dans les bases de données de l’Agence de la biomédecine, on recense 2 150 patients infectés par le SARS-Cov-2 :  510 patients transplantés rénaux et 1 640 patients dialysés. La fréquence de l’infection à SRAS-Cov2 se situe donc à environ 1% des patients transplantés rénaux et 3% des patients dialysés sur l’ensemble du territoire. On recense 80 décès en transplantation et 282 en dialyse dont la cause est considérée comme liée au SRAS-Cov2. Un bulletin spécifique est adressé aux professionnels et représentants des maladies rénales chroniques.

Les chiffres présentés sont à prendre avec précaution. Ils sont fournis à titre indicatif et ne peuvent être considérés comme étant exhaustifs ou définitifs. Par ailleurs, le nombre de patients asymptomatiques, non dépistés n’étant pas comptabilisé, ces chiffres surestiment les cas graves et la mortalité dans cette population. L’évaluation de la surmortalité liée au COVID nécessitera, à distance, des travaux complémentaires. 

Pour rappel, tous les donneurs potentiels ainsi que tous les futurs greffés sont testés par test PCR, conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique. Les greffes pédiatriques continuent sans restriction particulière compte tenu du plus faible impact de l’épidémie chez les enfants.

L’Agence de la biomédecine tiendra son prochain rendez-vous téléphonique mis en place avec les associations de patients le 20 mai pour les tenir au courant de la situation, répondre à leurs questions et recevoir leurs retours d’expérience du terrain.

 

L’Agence de la biomédecine et le ministère des solidarités et de la santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences du ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché de la situation et sont aux côtés des équipes hospitalières. Celles-ci continuent à se mobiliser dans cette période exceptionnelle et à effectuer des prélèvements afin de permettre la réalisation des greffes les plus urgentes. 

 



 

Situation au 5 mai 2020

 

L’Agence de la biomédecine, aux côtés du ministère des solidarités et de la santé, reste opérationnelle en continu et communique régulièrement sur la situation. Elle présente ici les tendances observées et les données actualisées depuis le précédent communiqué de presse hebdomadaire publié le 28 avril 2020. 

Grâce aux efforts collectifs de l’ensemble des acteurs de la chaîne du prélèvement et de la greffe, des patients en attente d’une transplantation continuent à être greffés malgré le contexte difficile. C’est le signe d’une forte motivation et d’un engagement que nous saluons : bien que ralenties, les activités de prélèvement et de greffe d’organes et tissus se poursuivent.

 

 

Dans les circonstances actuelles, l’objectif est de prioriser l’accès à la greffe pour les patients dont l’état est le plus grave, notamment les patients en situation de super-urgence.

Bilan chiffré du mois d’avril 2020 :

  • 171 recensements de sujets en mort encéphalique avec un taux d’opposition de 27% ayant abouti à 79 sujets prélevés auxquels s’ajoutent 14 sujets prélevés en Maastricht 3.
  • Soit 93 sujets prélevés : au total sur un mois -47% par rapport à 2019.
  • Age moyen 52,4 ans.
  • Répartition des 118 greffes en avril 2020 (501 en avril 2019) :

28 greffes de cœurs, 8 poumons, 72 foies et 10 reins

 

Tous les cas de patients en situation de super-urgence sont pris en compte par les scores d’allocation et suivis attentivement par des points réguliers avec les équipes de greffe. On ne déplore pas de nouveau décès de patients en super-urgence la semaine dernière, par contre une tendance à une augmentation des sorties de liste ou décès sur liste au global, qui compte tenu des fluctuations mensuelles nécessitera une analyse complémentaire.

L’Agence de la biomédecine travaille avec l’ensemble des professionnels et sociétés savantes, en lien avec les associations de patients, pour préparer la relance de l’activité de greffe, en tenant compte de la situation de chaque région, et en étudiant les diverses modalités possibles de cette relance, ainsi que leur impact concret. D’ici là, les greffes rénales à partir de donneurs vivants ou décédés sont reportées à une date postérieure, dans l’intérêt des patients. L’activité se poursuit néanmoins pour les greffes pédiatriques, ainsi que pour les greffes combinées ou multiples (foie-rein, cœur-rein, …) quel que soit l’âge du patient.

A ce stade, les sociétés savantes et l’Agence de la biomédecine ont mis en place un dispositif de surveillance de la surmortalité de façon à adapter les conseils aux patients et identifier les patients les plus à risques.

 

L’Agence de la biomédecine tiendra mercredi 6 mai le rendez-vous téléphonique hebdomadaire mis en place avec les associations de patients pour les tenir au courant de la situation, répondre à leurs questions et recevoir leurs retours d’expérience du terrain.

 

A ce jour, dans les bases de données de l’Agence de la biomédecine, on recense, 2 089 patients infectés par le SARS-Cov-2 :  487 patients transplantés rénaux et 1 602 patients dialysés. La fréquence de l’infection à SRAS-Cov2 se situe donc à environ 1% des patients transplantés rénaux et 3% des patients dialysés sur l’ensemble du territoire. 0n recense 69 décès en transplantation et 272 en dialyse dont la cause est considérée comme liée au SRAS-Cov2. Un bulletin spécifique est adressé aux professionnels et représentants des maladies rénales chroniques.

Les chiffres présentés sont à prendre avec précaution. Ils sont fournis à titre indicatif et ne peuvent être considérés comme étant exhaustifs ou définitifs. Par ailleurs, le nombre de patients asymptomatiques, non dépistés n’étant pas comptabilisé, ces chiffres surestiment les cas graves et la mortalité dans cette population. L’évaluation de la surmortalité liée au COVID nécessitera, à distance, des travaux complémentaires. 

Pour rappel, tous les donneurs potentiels ainsi que tous les futurs greffés sont testés par test PCR, conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique. Les greffes pédiatriques continuent sans restriction particulière compte tenu du plus faible impact de l’épidémie chez les enfants.

 

L’Agence de la biomédecine et le ministère des solidarités et de la santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences du ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché de la situation et sont aux côtés des équipes hospitalières. Celles-ci continuent à se mobiliser dans cette période exceptionnelle et à effectuer des prélèvements afin de permettre la réalisation des greffes les plus urgentes.

 

 




Situation au 28 avril 2020

 

L’Agence de la biomédecine, aux côtés du ministère des solidarités et de la santé, reste opérationnelle en continu et communique régulièrement sur la situation. Elle présente ici les tendances observées et les données actualisées depuis le précédent communiqué de presse hebdomadaire publié le 21 avril 2020. 

 

Grâce aux efforts collectifs de l’ensemble des acteurs de la chaîne du prélèvement et de la greffe, des patients en attente d’une transplantation continuent à être greffés malgré le contexte difficile. C’est le signe d’une forte motivation et d’un engagement que nous saluons : bien que ralenties, les activités de prélèvement et de greffe d’organes et tissus se poursuivent.

 

Dans les circonstances actuelles, l’objectif est de prioriser l’accès à la greffe pour les patients dont l’état est le plus grave, notamment les patients en situation de super-urgence.

Depuis début avril :

  • 94 greffes ont pu être réalisées, 22 greffes de cœur, 5 de poumons, 61 de foie et 6 greffes de rein. A titre de comparaison en février 2020 (28 jours), ont été greffés : 33 cœurs, 2 cœurs/poumons, 36 poumons, 94 foies, 284 reins et 4 pancréas.
  • 144 donneurs décédés ont été recensés (- 48% par rapport à avril 2019).
  • Le taux d’opposition est de 25%.
  • 77 prélèvements ont pu être réalisés, sur des sujets en état de mort encéphalique ou dans le cadre du protocole dit « Maastricht III ».
  • L’âge moyen des donneurs est plus bas qu’habituellement : 51,5 ans soit - 8 ans d’âge moyen.

 

Tous les cas de patients en situation de super urgence sont pris en compte par les scores d’allocation et suivis attentivement par des points réguliers avec les équipes de greffe. On ne déplore pas de nouveau décès de patients en super urgence la semaine dernière.

L’Agence de la biomédecine travaille avec l’ensemble des professionnels et sociétés savantes, en lien avec les associations de patients, pour préparer la relance de l’activité de greffe, en tenant compte de la situation de chaque région, et en étudiant les diverses modalités possibles de cette relance, ainsi que leur impact concret. D’ici là, les greffes rénales à partir de donneurs vivants ou décédés sont reportées à une date postérieure, dans l’intérêt des patients. L’activité se poursuit néanmoins pour les greffes pédiatriques, ainsi que pour les greffes combinées ou multiples (foie-rein, cœur-rein, …) quel que soit l’âge du patient.

A ce stade, les sociétés savantes et l’Agence de la biomédecine ont mis en place un dispositif de surveillance de la surmortalité de façon à adapter les conseils aux patients et identifier les patients les plus à risques.

 

L’Agence de la biomédecine tiendra mercredi 29 avril le rendez-vous téléphonique hebdomadaire mis en place avec les associations de patients pour les tenir au courant de la situation, répondre à leurs questions et recevoir leurs retours d’expérience du terrain.

 

A ce jour, dans les bases de données de l’Agence de la biomédecine relatives aux patients souffrant d’insuffisance rénale chronique ou ayant bénéficié d’une greffe rénale, on recense 1 991 patients infectés par le SARS-Cov-2 :  461 patients transplantés rénaux et 1 527 patients dialysés. La fréquence de l’infection à SARS-Cov2 se situe donc à environ 1% des patients transplantés rénaux et 3% des patients dialysés sur l’ensemble du territoire. A ce jour, 62 décès chez les patients transplantés rénaux et 253 décès chez les patients dialysés dont la cause est liée au SRAS-Cov2 ont été déclarés à l’Agence de la biomédecine. Un bulletin spécifique est adressé aux professionnels et représentants des maladies rénales chroniques.

Les chiffres présentés sont à prendre avec précaution. Ils sont fournis à titre indicatif et ne peuvent être considérés comme étant exhaustifs ou définitifs. Par ailleurs, le nombre de patients asymptomatiques, non dépistés n’étant pas comptabilisé, ces chiffres surestiment les cas graves et la mortalité dans cette population. L’évaluation de la surmortalité liée au COVID nécessitera, à distance, des travaux complémentaires. 

Pour rappel, tous les donneurs potentiels ainsi que tous les futurs greffés sont testés par test PCR, conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique. Les greffes pédiatriques continuent sans restriction particulière compte tenu du plus faible impact de l’épidémie chez les enfants.

 

L’Agence de la biomédecine et le ministère des solidarités et de la santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences du ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché de la situation et sont aux côtés des équipes hospitalières. Celles-ci continuent à se mobiliser dans cette période exceptionnelle et à effectuer des prélèvements afin de permettre la réalisation des greffes les plus urgentes.

 

 




Situation au 20 avril 2020

Grâce aux efforts collectifs de l’ensemble des acteurs de la chaîne du prélèvement et de la greffe, des patients en attente d’une transplantation continuent à être greffés malgré le contexte difficile. C’est le signe d’une forte motivation et d’un engagement que nous saluons : bien que ralenties, les activités de prélèvement et de greffe d’organes et tissus se poursuivent.

 

Dans les circonstances actuelles, l’objectif est de prioriser l’accès à la greffe pour les patients dont l’état est le plus grave, notamment les patients en situation de super-urgence. Depuis début avril, 86 greffes ont pu être réalisées : 19 greffes de cœur, 4 de poumons, 57 de foie et 6 greffes de rein. Tous les cas de patients en situation de super urgence sont pris en compte par les scores d’allocation et suivis attentivement par des points réguliers avec les équipes de greffe. On ne déplore pas de nouveau décès de patients en super urgence la semaine dernière.

L’Agence de la biomédecine travaille avec l’ensemble des professionnels et sociétés savantes, en lien avec les associations de patients, pour préparer la relance de l’activité de greffe, en tenant compte de la situation de chaque région, et en étudiant les diverses modalités possibles de cette relance, ainsi que leur impact concret. D’ici là, les greffes rénales à partir de donneurs vivants ou décédés sont reportées à une date postérieure, dans l’intérêt des patients. L’activité se poursuit néanmoins pour les greffes pédiatriques, ainsi que pour les greffes combinées ou multiples (foie-rein, cœur-rein, …) quel que soit l’âge du patient.

A ce stade, les sociétés savantes et l’Agence de la biomédecine ont mis en place un dispositif de surveillance de la surmortalité de façon à adapter les conseils aux patients et identifier les patients les plus à risques.

 

L’Agence de la biomédecine a institué un rendez-vous téléphonique hebdomadaire avec les associations de patients pour les tenir au courant de la situation, répondre à leurs questions et recevoir leurs retours d’expérience du terrain.

 

A ce jour, dans les bases de données de l’Agence de la biomédecine relatives aux patients souffrant d’insuffisance rénale chronique ou ayant bénéficié d’une greffe rénale, on recense 1 678 patients infectés par le SARS-Cov-2 :  380 patients transplantés rénaux et 1 298 patients dialysés. La fréquence de l’infection à SARS-Cov2 se situe donc à environ 0.9% des patients transplantés rénaux et 2.6% des patients dialysés sur l’ensemble du territoire. A ce jour, 48 décès chez les patients transplantés rénaux et 209 décès chez les patients dialysés dont la cause est liée au SRAS-Cov2 ont été déclarés à l’Agence de la biomédecine.

Les chiffres présentés sont à prendre avec précaution. Ils sont fournis à titre indicatif et ne peuvent être considérés comme étant exhaustifs ou définitifs. Par ailleurs, le nombre de patients asymptomatiques, non dépistés n’étant pas comptabilisé, ces chiffres surestiment les cas graves et la mortalité dans cette population. L’évaluation de la surmortalité liée au COVID nécessitera, à distance, des travaux complémentaires. 

Pour rappel, tous les donneurs potentiels ainsi que tous les futurs greffés sont testés par test PCR, conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique. Les greffes pédiatriques continuent sans restriction particulière compte tenu du plus faible impact de l’épidémie chez les enfants.

 

L’Agence de la biomédecine et le ministère des solidarités et de la santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences du ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché de la situation et sont aux côtés des équipes hospitalières. Celles-ci continuent à se mobiliser dans cette période exceptionnelle et à effectuer des prélèvements afin de permettre la réalisation des greffes les plus urgentes.

 

 

 

 

 

 




Situation au 14 avril 2020

 

L’Agence de la biomédecine, aux côtés du ministère des solidarités et de la santé, reste opérationnelle en continu et communique régulièrement sur la situation. Elle présente ici les tendances observées et les données actualisées depuis le précédent communiqué de presse publié le 7 avril 2020. 

 

Grâce aux efforts collectifs de l’ensemble des acteurs de la chaîne du prélèvement et de la greffe, des patients en attente d’une transplantation continuent à être greffés malgré le contexte difficile. C’est le signe d’une forte motivation et d’un engagement que nous saluons : bien que ralenties, les activités de prélèvement et de greffe d’organes et tissus se poursuivent.

 

Dans les circonstances actuelles, l’objectif est de prioriser l’accès à la greffe pour les patients dont l’état est le plus grave, notamment les patients en situation de super-urgence. Depuis le 1er avril, 39 greffes ont pu être réalisées : 10 greffes de cœur, 2 de poumons, 25 de foie et deux greffes de rein,  dont une greffe pédiatrique. Tous les cas de patients en situation de super urgence sont pris en compte par les scores d’allocation et sont suivis attentivement par des points réguliers avec les équipes de greffe.

On déplore deux décès de patients en super urgence la semaine dernière.

En lien avec les sociétés savantes concernées, l’Agence de la biomédecine a recommandé de reporter les greffes rénales à partir de donneurs vivants ou décédés à une date postérieure à la fin de la période épidémique, dans l’intérêt des patients. L’activité se poursuit néanmoins pour les greffes pédiatriques, ainsi que pour les greffes combinées ou multiples (foie-rein, cœur-rein, …) quel que soit l’âge du patient.

A ce stade, les sociétés savantes et l’Agence de la biomédecine ont mis en place un dispositif de surveillance de la surmortalité de façon à adapter les conseils aux patients et identifier les patients les plus à risques.

 

A ce jour, dans les bases de données de l’Agence de la biomédecine relatives aux patients souffrant d’insuffisance rénale chronique ou ayant bénéficié d’une greffe rénale, on recense 1 223 patients infectés par le SARS-Cov-2 :  304 patients transplantés rénaux et 919 patients dialysés. La fréquence de l’infection à SRAS-Cov2 se situe donc à environ 0.9% des patients transplantés rénaux et 2.5% des patients dialysés sur l’ensemble du territoire. A ce jour, 38 décès chez les patients transplantés rénaux et  140 décès chez les patients dialysés dont la cause est liée au SRAS-Cov2 ont été déclarés à l’Agence de la biomédecine.

Les chiffres présentés sont à prendre avec précaution. Ils sont fournis à titre indicatif et ne peuvent être considérés comme étant exhaustifs ou définitifs. Par ailleurs, le nombre de patients asymptomatiques, non dépistés n’étant pas comptabilisé, ces chiffres surestiment les cas graves et la mortalité dans cette population. L’évaluation de la surmortalité liée au COVID nécessitera, à distance, des travaux complémentaires. 

Pour rappel, tous les donneurs potentiels ainsi que tous les futurs greffés sont testés par test PCR, conformément aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique. Les greffes pédiatriques continuent sans restriction particulière compte tenu du plus faible impact de l’épidémie chez les enfants.

 

L’Agence de la biomédecine et le ministère des solidarités et de la santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences du ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché de la situation et sont aux côtés des équipes hospitalières. Celles-ci continuent à se mobiliser dans cette période exceptionnelle et à effectuer des prélèvements afin de permettre la réalisation des greffes les plus urgentes. 

 

 



Point de situation au 7 avril 2020

L’Agence de la biomédecine, aux côtés du ministère des solidarités et de la santé, reste opérationnelle en continu et communique régulièrement sur la situation. Elle présente ici les tendances observées et les données actualisées depuis le précédent communiqué de presse publié le 27 mars 2020. 

 

Grâce aux efforts collectifs de l’ensemble des acteurs de la chaîne du prélèvement et de la greffe, des patients en attente d’une transplantation continuent à être greffés malgré le contexte difficile. C’est le signe d’une forte motivation et d’un engagement que nous saluons : bien que ralenties, les activités de prélèvement et de greffe d’organes et tissus se poursuivent.

 

Dans les circonstances actuelles, l’objectif est de prioriser l’accès à la greffe pour les patients dont l’état est le plus grave, notamment les patients en situation de super-urgence. Durant le mois de mars 2020, il a ainsi été possible de réaliser 271 greffes tous organes confondus : 35 cœurs, 1 cœur poumon, 18 poumons, 96 foies, 120 reins, 2 pancréas.

 

Tous les cas de patients en situation de super urgence sont pris en compte par les scores d’allocation et sont suivis attentivement par des points réguliers avec les équipes de greffe.

En lien avec les sociétés savantes concernées, l’Agence de la biomédecine a recommandé de reporter les greffes rénales à partir de donneurs vivants ou décédés à une date postérieure à la fin de la période épidémique, dans l’intérêt des patients. L’activité se poursuit néanmoins pour les greffes pédiatriques, ainsi que pour les greffes combinées ou multiples (foie-rein, cœur-rein, …) quel que soit l’âge du patient.

A ce stade, les sociétés savantes et l’Agence de la biomédecine ont mis en place un dispositif de surveillance de la surmortalité de façon à adapter les conseils aux patients et identifier les patients les plus à risques.

 

Au 6 avril 2020, l’Agence de la biomédecine a recensé, par l’intermédiaire du registre REIN, 1 110 patients infectés par le virus COVID 19, dont 259 transplantés rénaux et 851 dialysés, établis dans les 25 régions (anciennes régions administratives). Cela correspond à environ 0.6% des patients transplantés rénaux et 1.7% des patients dialysés sur l’ensemble du territoire. Parmi eux, 49 patients transplantés et 42 patients dialysés sont passés par la réanimation. À ce jour, l’Agence de la biomédecine et le ministère des solidarités et de la santé déplorent 27 décès de patients transplantés et 123 décès de patients dialysés[1]. Il faut souligner qu’il s’agit de chiffres de mortalité brute. L’évaluation de la surmortalité liée au COVID nécessitera des travaux complémentaires. 

 

Pour rappel, tous les donneurs potentiels ainsi que tous les futurs greffés sont testés par test PCR selon les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique. Les greffes pédiatriques continuent sans restriction particulière compte tenu du plus faible impact de l’épidémie chez les enfants.

 


[1] Ces chiffres sont issus de 2 sources de données :

- L’enquête menée auprès des centres de dialyse par les Attachés de Recherche Clinique REIN ;

- Les informations saisies dans les applications CRISTAL (patients greffés rénaux) et DIADEM (patients dialysés) de l’Agence de la biomédecine.

 

 



 

Point au 27 mars 2020 - Activité de prélèvement et de greffe d’organes et de tissus durant l’épidémie du coronavirus le SARS-CoV-2

 

Alors que la prise en charge des patients atteints du Covid-19 en France mobilise chaque jour de plus en plus les établissements de santé et leurs personnels sur tout le territoire, l’activité de greffe d’organes connaît un ralentissement important (- 50% de propositions) depuis le début de l’épidémie. Néanmoins les greffes vitales (cœur, foie, poumon) sont maintenues. 

 

L’Agence de la biomédecine, aux côtés du Ministère des Solidarités et de la Santé, reste opérationnelle en continu et communique régulièrement sur la situation.

  • Grâce aux efforts de tous, des lits de réanimation restent accessibles pour d’autres patients que ceux infectés par le COVID 19, en particulier dans les régions moins impactées. La répartition des greffons étant nationale, les patients urgents peuvent être greffés, chaque équipe évaluant le bénéfice / risque et la situation locale qui évolue en permanence.
  • Tous les donneurs potentiels comme les futurs greffés sont testés par test PCR et les résultats obtenus avant greffe selon les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique.
  • Il a été décidé, en lien avec les sociétés savantes concernées, de reporter pendant cette période les greffes rénales à une date postérieure à la fin de la période épidémique, dans l’intérêt des patients.
  • Les greffes rénales pédiatriques continuent actuellement compte tenu du plus faible impact de l’épidémie chez les enfants.

L’Agence de la biomédecine et le Ministère des Solidarités et de la Santé, conscients des besoins des patients en attente de greffe et des conséquences d’un ralentissement de l’activité, assurent un suivi rapproché et sont aux côtés des équipes hospitalières. Celles-ci continuent à se mobiliser dans cette période exceptionnelle et à effectuer des prélèvements pour continuer à sauver les patients les plus urgents en attente de greffe.

Les entretiens de Théragora
Les robots s'imposent dans le bloc opératoire
Les robots assistants chirurgiens sont désormais très présents dans les salles d'opération des hôpitaux. Associés à l'intelligences artificielle et à la réalité virtuelle, ils ouvrent la voie à la chirurgie cognitive de quatrième génération.
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